Une endémique pyrénéenne, Ramonda pyrenaica (Ramondia), représentante isolée de la famille des Gesnériacées et considérée comme un vestige de la flore tertiaire, lui a été dédiée par le botaniste Jean Michel Claude Richard (1787-1868).
Les pyrénéistes ont donné son nom au Soum-de-Ramond (3 260 m), dans le massif du Mont-Perdu : c'est en contournant ce sommet oriental du Mont-Perdu que les guides de Ramond de Carbonnières en réalisèrent la première ascension, le 6 août 1802. Lui-même y parvint le 10 août.
Son nom est donné également à un sommet du Massif du Néouvielle, le Pic Ramougn (3 011 m) - Ramougn est la prononciation gasconne de Ramond.
La « Société Ramond » est née en 1865 à Bagnères-de-Bigorre, station thermale pyrénéenne fréquentée par une élite cultivée, passionnée de montagne comme ses fondateurs, Émilien Frossard (1829-1898), Charles Packe (1826-1896) et Henry Russell (1834-1909). Elle voulut se distinguer des sociétés académiques traditionnelles en se consacrant essentiellement à l’étude scientifique et ethnographique des Pyrénées et à la vulgarisation des connaissances acquises. Ramond de Carbonnières qui avait excellé dans ces disciplines et profondément marqué le milieu culturel bagnérais, s’imposa à tous comme le meilleur symbole pour la nouvelle société. La Société Ramond édite un bulletin annuel.