La population malagasy est principalement originaire d'Asie au centre, et sur toutes les côtes et le Nord d'Afrique, le sud d'Inde. Selon une étude récente, l'île serait probablement restée inhabitée jusqu'au Xe siècle ; c'est à ce moment que des indonésiens auraient débarqué. La population malgache est la source des peuples des îles alentours comme l'Archipel des Comores (Grande Comore, Anjouan, Mohéli, Mayotte) et La Réunion.
La fin du XXème siècle assiste à l'immigration de vagues de nouvelles populations, en quête de 'terre neuve'. La perméabilité des contrôles administratifs facilite le flux migratoire issus de différents pays favorisée par des outils de gestion très archaïques pour des effectifs humains limités.
Berceaux provinciaux des ethnies
Ethnies | Berceau provincial |
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Antakarana, Sakalava, Tsimihety | Antsiranana |
Sakalava, Vezo | Mahajanga |
Betsimisaraka, Sihanaka, Bezanozano | Toamasina |
Merina, Vakinankaratra | Antananarivo |
Betsileo, Antaifasy, Antambahoaka, Antemoro, Antaisaka, Tanala | Fianarantsoa |
Mahafaly, Antandroy, Antanosy, Bara, Vezo | Toliara |
En 1889, nait la première Banque de Madagascar.
La création de l'euro favorise la vigueur de la monnaie malgache maintenue indépendante par rapport à l'ancienne devise coloniale (le franc français), face au monopole du dollar américain de référence, auparavant fort.
Une minorité reçoit des revenus périodiques mensuels de l'extérieur de la part d'un membre de la famille. La somme est évaluée à 50-100 € nets en moyenne par famille.
En mai 2003, l'Ariary a remplacé le Franc malgache (FMG) comme monnaie à Madagascar. À partir de cette date, un double étiquetage est appliqué dans les commerces et sur les marchés jusqu'au basculement officiel, le 1er janvier 2005. Depuis cette date, seul l'Ariary a cours dans le pays (1 Ariary = 5 FMG).
De riz depuis :
Madagascar peut louer quatre aéroports internationaux de transit, en plus des services d'Air Madagascar en déficit. Avec trois grands ports maritimes commerciaux et touristique en dégradation qui assurent les 80% des importations et exportations de biens. Antserana le premier bassin de maintenance dans l'océan indien est aussi en voie de disparaitre faute d'entretien coûteux.
Elle échappe à l'évaluation nationale du PIB. Cette classification vient du fait que les revenus financiers fiduciaires produits, sont friables et sans traçabilité. Pourtant ce sont des devises monnayables à l'international mais de sources non vérifiables, donc non comptabilisée comme indice de croissance du pays, en l'absence de contrôle imposé par l'état. Cette manne fait vivre un peu plus de 30 % de la population mais la valeur de la monnaie nationale s'en retrouve lourdement affectée auprès des organisations de valorisation économique, comme le FMI. L'île de Madagascar est reconnu officiellement par plusieurs états comme étant la plaque tournante de la vente d'armes dans l'Océan Indien.
Démuni de sérieux contrôles fiscaux, les hôtels, les discothèques, les casinos, les agences de voyages, les supermarchés et les importateurs-exportateurs de services sont les éléments de ce secteur très prospère, ouvert sur le monde extérieur.
Privé de comptabilité officielle, la production rurale écoulée ne laisse aucun indice économique. Ce secteur englobe l'élevage bovin, la culture du riz, la pêche artisanale, etc.
Elle inclut les ouvriers du bâtiment (du tailleurs de pierre au maçon), les domestiques, les chauffeurs de taxis, etc.