Le méthanal est produit industriellement par l'oxydation catalytique du méthanol. Les catalyseurs les plus employés sont l'argent métallique, ou un mélange d'oxyde de fer, de molybdène et de vanadium. Dans ce cas, le méthanol et le dioxygène réagissent à 400 °C selon l'équation :
CH3OH + ½ O2 → H2CO + H2O.
La catalyse à base d'argent réagit à des températures plus hautes, de l'ordre de 650 °C. Deux réactions produisent alors simultanément du méthanal : l'équation ci-dessus, et l'équation de déshydrogénation ci-dessous :
CH3OH → H2CO + H2.
L'oxydation prolongée du méthanal conduit à la formation d'acide formique, que l'on trouve en faible concentration dans les solutions industrielles de méthanal. À une échelle réduite, le formol peut être produit grâce à diverses réactions comme la conversion de l'éthanol.
Le méthanal peut également être produit lors de l'ozonolyse d'un alcène terminal.
On peut également produire le formaldéhyde en ajoutant de l'hexaméthylènetétramine au milieu réactionnel suivant la réaction :
Le méthanal est obtenu à partir de la formaline, solution aqueuse dans lequel le méthanal est dissous à 37 % en masse.
Le méthanal se dégage avec l'ajout de permanganate de potassium (KMnO4) dans les proportions de 1 g de permanganate pour 2 ml de formaline. C'est une réaction exothermique, dont la chaleur générée est importante.
Cette méthode est utilisée par certains aviculteurs pour les fumigations d'œufs.
Après avoir été d'abord considéré que comme « cancérogène probable », le formaldéhyde a été classé comme « cancérogène certain » par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), qui dépend de l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
Le formaldéhyde est employé dans nombre de matériaux synthétiques ; or ceux-ci relarguent au cours du temps des quantités non négligeables de formaldéhyde. Il s'agit d'un des polluants les plus répandus de l'air intérieur des habitations.
Toutefois, certaines études suggèrent que les concentrations de méthanal dans les bâtiments n'ont pas d'effet cancérogène : en effet, le potentiel cancérogène du formaldéhyde, à seuil, ne s'exprime que pour de très importantes concentrations (supérieures à 5 mg·m-3), concentrations qui ne sont retrouvées qu'en milieu professionnel et rarement dans l'habitat, où les taux moyens sont nettement plus bas (Exemple : moyennes françaises proches des 20 µg/m3, soit 250 fois moins que les taux déclenchant des cancers chez l'animal de laboratoire.