Mines de charbon des Cévennes - Définition

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Record de production après la nationalisation de 1946

Le décret du 28 juin 1946 et les lois de nationalisation instituant les Houillères de Bassin des Cévennes transfèrent à l'État 8 sociétés : Compagnie des houillères de Bessèges, Société des mines de Cessous, Compagnie des mines de la Grand-Combe, société des Houillères du Nord d'Alès, société des houillères de Rochebelle, houillères de Lalle (appartenant à M. Auguste Leydier) et houillères de Trélys et Palmasalade qui appartiennent à la compagnie des mines, fonderies et forges d'Alès. Le décret du 16 mai 1947 viendra y adjoindre quatre concessions appartenant à l'État : Olympie, Malataverne, Les Pinèdes (Gard) et Doulovy (Ardèche).

Un record de production est atteint en 1958 : 3,3 millions de tonnes avec un effectif de 20 000 ouvriers sur l'ensemble du bassin houiller d'Alès - La Grand-Combe. Mais la fermeture du puits des Oules en 1985 marque la fin de l'exploitation du charbon dans les Cévennes. Entre 1954 et 2008, la population de La Grand-Combe est divisée par trois. Le 16 avril 1968, les HBC sont intégrées dans les Houillères de Bassin du Centre-Midi et deviennent « Unité d'Exploitation (UE) du Gard ».

La ligne de chemin de fer bouleverse la donne

Les moyens de transport ont toujours manqué. Le charbon sort sur des sentiers muletiers et le trajet augmente son coût d'au moins 75%. L'exploitation sera surtout stimulée dans les années suivant l'achèvement en 1839 de la voie ferrée de la Compagnie des Mines de la Grand’Combe et des chemins de fer du Gard entre La Grand-Combe et Beaucaire (une des premières en France) grâce à Paulin Talabot, polytechnicien, qui est allé s’informer en Angleterre auprès de Robert et George Stephenson sur l’industrie ferroviaire. La gare de Ners, entre Nîmes et Alès, d’architecture en vogue à l’époque en Angleterre, n’est sans doute pas sans rappeler cette influence.

En 1828, la création des forges et fonderies de Tamaris, puis de la société civile de Rochebelle et Trélys aboutit en 1834 à l'absorption par la Cie des Fonderies et Forges d'Alais qui exploite principalement pour ses usines, tandis que la compagnie des mines de la Grand-Combe regroupe en 1836, à l'initiative de Paulin Talabot la compagnie houillère de Bessèges qui reprend les concessions de madame de Suffren et la Cie des mines de Rochebelle créée par le maréchal Soult au début des années 1830 pour l'exploration du domaine de François Pierre de Tubœuf. La Cie des Mines de Portes et Sénéchas sera ensuite développée en 1854 par le financier Jules Mirès.

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