Le chat, comme tous les félins, est un carnivore strict, c'est-à-dire qu'il a uniquement besoin de viande pour survivre. Son système digestif est adapté à son régime alimentaire : les intestins sont courts et ont un cæcum rudimentaire. Toutefois, le chat domestique s'est adapté à une nourriture plus variée car son canal digestif est proportionnellement plus long que celui du chat sauvage dont il est la sous-espèce.
Le processus de digestion est analogue à celui de l'homme : la viande est découpée, enduite de salive, puis passe dans l'estomac via l'œsophage ; la nourriture, réduite en bouillie, passe ensuite dans l'intestin grêle et le gros intestin où les nutriments sont absorbés, enfin les déchets sont évacués par l'anus et la vessie.
Les besoins énergétiques d'un chat adulte s'évalue selon son poids total : entre 60 et 70 kcal par kilogramme et par jour pour les chats les moins actifs et entre 80 et 90 kcal/kg pour les chats actifs sont nécessaires. Les chatons, à l’âge de cinq semaines, ont besoin de 250 kcal/kg. Les besoins diminuent avec la croissance du chaton à 100 kcal/kg à 30 semaines et jusqu’à l’âge adulte vers 50 semaines. Les femelles en gestation ont besoin d’un apport quotidien de 90 à 100 kcal/kg de poids et les femelles allaitantes entre 90 et 270 kcal/kg, en fonction du nombre de chatons dans la portée.
Aux États-Unis, dès mars 2007, de nombreux fabricants de nourriture pour animaux ont rappelés massivement de nombreuses marques de nourriture pour chats et chiens. Ces rappels font suite à de nombreux problèmes d’insuffisance rénale chez les animaux consommant des marques contenant du gluten de maïs fourni par une firme chinoise. Après plus de trois semaines de plaintes de consommateurs, les rappels volontaires ont commencé chez la marque canadienne Menu Foods, le 16 mars 2007, quand le laboratoire de test a rapporté les maladies et la mort de certains animaux de test.
En tout, plusieurs grandes compagnies ont rappelé plus de 100 marques d’alimentations destinées aux animaux de compagnie, principalement celles contenant des ingrédients fournis par Menu Foods. Bien qu’il y ait plusieurs théories quant à la source causant des maladies chez les animaux infectés, et malgré l'étendue des tests réalisés dans le privé et par le gouvernement, aucune cause précise n’a pu être mise en lumière. Le 10 avril 2007, bien que rien n’ait pu être prouvé, le Food and Drug Administration attribue les maladies à la présence de mélamine dans le gluten de blé entrant dans la composition des aliments.
Aux États-Unis, il y eut une large couverture médiatique de ces rappels. L’exaspération généralisée du public les amena à demander une régulation de la part du gouvernement. Cette régulation était jusque là faite par l’industrie du pet food elle-même. L’impact de ces rappels sur le marché alimentaire animal a été massif ; la société Menu Foods a perdu approximativement 30 millions de dollars rien qu’en rappels. Ces évènements ont causé une grande perte de confiance de la part des consommateurs envers les fabricants de nourriture animale.
En Europe, l’affaire a été peu couverte par les médias et aucun rappel n’a jamais été effectué par ces mêmes marques.
Lors d'une étude sur l’impact de l’industrie alimentaire animale sur la population mondiale de poissons et de fruits de mer, les chercheurs ont estimé que plus de 2,4 millions de tonnes de poissons sont utilisés chaque année pour la production alimentaire féline. Il a été suggéré qu’il était nécessaire « d’avoir une approche plus pragmatique et objective de l’utilisation de cette ressource biologique limitée et déclinante dans notre propre intérêt ». Paul Watson, un activiste de la protection marine, soutient que la réduction de la pêche de poissons typiquement utilisés dans la production alimentaire féline (sardines, harengs, anchois) aurait un impact positif sur les plus gros poissons se trouvant plus haut dans la chaîne alimentaire, comme le thon, le cabillaud, l’espadon et la morue, sans parler des grands mammifères marins et des oiseaux.