Oriole jaune-verdâtre - Définition

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Comportement

Alimentation

Oriole jaune-verdâtre femelle posée sur un distributeur d'eau sucrée

Omnivore, il se nourrit d'arthropodes, comme des sauterelles, de petits coléoptères, des chenilles, des papillons, des fourmis, des hyménoptères ou des larves d'insectes, mais aussi de fruits (baies, fruits de palmiers ou de cactus...). Plusieurs observations ont montré qu'il est aussi capable de prélever du nectar dans les fleurs. Il se nourrit souvent sur les yuccas et autres agaves dont la floraison attire de nombreux insectes et fournit du nectar consommé par cet oiseau.

Il est parfois l'hôte des distributeurs d'eau sucrée placés pour attirer les colibris.

Vocalisations

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Chants et appels

Écouter l'Oriole jaune-verdâtre
sur xeno-canto

Les cris d'appel sont des tcheuk rauques. Le chant est constitué de notes flutées, sifflées en séries de thèmes ascendants puis descendants ; il est assez ressemblant à celui de la Sturnelle de l'Ouest.

Sur son aire de répartition, il est l'un des premiers oiseaux à chanter puisqu'il débute ses chants avant le lever du jour. Il peut être entendu à n'importe quel moment de la journée tout au long de la saison de nidification ; il a même été entendu en train de chanter dans les zones d'hivernage. Pendant la saison de nidification, la femelle chante depuis le nid pour répondre au chant du mâle. Le chant de la femelle ressemble à celui du mâle, en moins puissant.

Reproduction

L'Oriole jaune-verdâtre niche à partir de mai ou début juin. Cette espèce est monogame pour une saison. Les mâles se ménagent alors un vaste territoire activement défendu. Les nids sont bâtis dans des yuccas ou à la base de branches d'arbres (pin, genévrier, sycomore...). Ils sont tissés de d'herbe sèche ou le plus souvent de fibres de yucca ou de palmier, voire de crins d'animaux, et construits de sorte qu'ils pendent dans le vide. Ces nids sont fort solidement bâtis et peuvent subsister pendant plusieurs années.

La ponte comprend en moyenne 3 ou 4 œufs (en fait de 1 à 5 pour les valeurs extrêmes) de teinte pâle, bleuâtre, et tachés de sombre (gris, noir, brun ou pourpre), qui seront couvés pendant 14 jours. C'est la femelle qui assure l'incubation. Les oisillons, nidicoles, pèsent 2 g à la naissance. Les deux parents s'occuperont après l'éclosion du soin aux jeunes pendant deux semaines. Il est assez courant que le couple tente une deuxième nichée, généralement dans un nouveau nid ; il est beaucoup plus rare qu'il en tente une troisième.

A un an, les mâles ne possèdent pas encore leur livrée adulte, mais des jeunes de cet âge ont été observés en train de s'accoupler. Cependant, la plupart des mâles attendront la 2e année pour se reproduire. Le record actuel de longévité chez cette espèce est de 6,4 ans.

Statut et préservation

L'aire de répartition de cette espèce étant estimée à plus de deux millions de kilomètres carrés, et sa population comptant environ 1,6 millions d'individus, l'IUCN l'a classée dans la catégorie LC (préoccupation mineure).

Systématique

Cette espèce monotypique ne présente pas de sous-espèces.

L'étymologie de son nom : Icterus vient du terme grec "ikteros", signifiant la jaunisse et parisorum a été attribué à cette espèce par Charles Lucien Bonaparte en 1838, en commémoration des frères Paris qui, bien des années plus tôt, avaient lors d'un voyage au Mexique financé la collection et l'expédition vers la France de nombreux spécimens zoologiques.

Oriole vient (comme le mot Loriot, d'ailleurs) du provençal ancien auriol, lui-même dérivé du latin aureolus : de la couleur de l'or. L'adjectif jaune-verdâtre fait référence à la couleur des parties inférieures de l'oiseau. Un général de la guerre de Sécession américaine, Darius Couch, voulut renommer cet oiseau en l'honneur de son supérieur, le Général Winfield Scott (1786–1866), d'où l'appellation vernaculaire d'Oriole de Scott.

Originellement placée dans la famille des Icteridae, l'espèce a temporairement été considérée comme faisant partie des Fringillidae dans la classification de Sibley et Monroe, la famille des Icteridae ayant été rétrogradée en sous-famille des ictérinés (ou Icterinae). L’American Ornithologists' Union, l’European Ornithologists' Union et le Congrès ornithologique international ont par la suite redonné son ancien statut à la famille des Icteridae.

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