Les différentes espèces d'oiseaux présentent au parc possèdent toutes une alimentation propre. Certains sont exclusivement végétariens comme le Tragopan de Temminck qui se nourrit de fleurs, de feuilles, de baies et de graines de différentes plantes et quelquefois d'insectes. L'origine géographique de l'espèce a également une influence sur ce qui doit être donné à l'oiseau ; l'Aigrette garzette qui est issue des zones littorales se nourrit d'insectes aquatiques, de crustacés et de petits poissons, mais ne consomme pas de végétaux. Les espèces provenant des plaines ou des montagnes ont un régime carnassier comme la Chouette lapone qui se nourrit de petits rongeurs ou d'oiseaux. Le Condor des Andes a un régime à base de cadavres de mammifères.
La variété des régimes nécessite des menus adaptés par les soigneurs et donc une gestion des livraisons pour le parc.
La majeure partie des revenus du parc provient de la billetterie, des ventes de marchandises et des prestations de services. Mais il bénéficie également de subventions annuelles de la part de la région pour assurer l'investissement et l'innovation des activités.
Le parc est à l'origine une zone de protection au sein du territoire de la Dombes, mais l'engouement du public pour les oiseaux en fait une attraction touristique et de loisir. Il joue également un rôle dans la sauvegarde et la reproduction de certaines espèces en voie de disparition.
Avec 285 000 visiteurs en 2009, le Parc des oiseaux est le premier pôle touristique du département de l'Ain. Son entrée est payante est propose plusieurs tarifs. L'entrée pour une journée d'un adulte est de treize euros, celle des enfants de moins de quatorze ans est de dix euros. Il existe également la possibilité de prendre un abonnement offrant un nombre illimité de visites pendant la saison d'ouverture. Une visite commentée d'environ vingt-cinq minutes en « petits trains » touristiques permet, plusieurs fois par jour, de faire un tour du parc.
Outre l'activité touristique, il existe diverses activités de détente. Une aire de jeu est aménagée pour les plus jeunes ainsi qu'un labyrinthe couvrant une surface de presque un hectare. Ceux-ci sont conçus sur le thème des oiseaux. Des animations sont programmées tout au long de la journée faisant intervenir les différentes espèces du parc. Elles consistent en des ateliers de nourrissage ou des rencontres avec les soigneurs. Des points de restauration existent dans le parc. Il s'agit de quatre restaurants et aire de pique-nique. À l'entrée du parc se trouve également une boutique de souvenir.
Le Parc des oiseaux participe au programme européen pour les espèces menacées qui est organisé par l'association européenne des zoos et des aquariums. Une quinzaine de programmes de sauvegarde est mis en place pour permettre la reproduction et la sauvegarde des espèces. Les oiseaux concernés sont le Pélican frisé, dont le parc a été le premier a effectuer une reproduction en captivité, le Manchot de Humboldt, l'Ibis chauve, le Vautour moine, le Percnoptère d'Égypte, le Condor des Andes, le Faisan d'Edwards, l'Éperonnier de Palawan, le Cacatoès des Moluques, l'Amazone lilacine, l'Amazone à joues vertes, le Ara hyacinthe, le Ara militaire, le Ara à gorge bleue et le Calao bicorne. L'objectif est d'assurer la conservation génétique des espèces en cas d'extinction totale de ces dernières dans leurs espaces naturels. La surveillance et la maitrise de la reproduction en captivité permet d'obtenir une réserve de population saine et viable qui pourra être réintroduite dans leurs milieux d'origine.