Il peut servir à extraire la mescaline par des méthodes artisanales (macération dans l'éthanol ou cuisson au bain-marie).
Du fait de son caractère sacré, il est recommandé par les Amérindiens comme une sorte de remède universel notamment comme stimulant, antidote contre le venin de serpents, remède contre les douleurs articulaires, etc.
Selon Richard Evans Schultes, c'est ce caractère divin qui a évité l'usage hédoniste du peyotl chez les indiens.
Il est consommé pour ses effets psychotropes hallucinogènes.
Il est utilisé en consommant les boutons, qui peuvent être ingérés (crus, en infusion voire réduits en purée s'il sont frais) ou chiqués tels quels, séchés ou fumés.
Il provoque de fortes nausées voire des vomissements lors de son ingestion dû à son goût amer. Les hallucinations surviennent généralement trois heures après l'ingestion et commencent par des flashs de couleur dans le champ de vision. Les usagers décrivent aussi des tachycardies, des maux de tête, des sueurs et une descente difficile (fin des effets).
Les doses nécessaires pour atteindre l'état d'ivresse peyotlique sont très variables. Il existe incontestablement des doses toxiques qui pourraient rendre une expérimentation périlleuse. Les effets varient d'une personne à l'autre et il est couramment admis que chez certaines personnes fragiles, l'expérience sensorielle peut mal tourner.
Dans la première phase, se manifeste une bradycardie durant environ quatre heures. Parallèlement, on note une vivacité psychosensorielle (avec sentiment de puissance et de supériorité) et psychomotrice. Le sujet ressent des sentiments de légèreté, d'endurance et d'irréalité, sans perte de contact avec la réalité. Parfois, apparaissent des nausées, vomissements, avec perte d'appétit et fatigue passagère. Suit une mydriase avec hyperesthésie visuelle (accroissement des détails à l'intérieur du champ visuel) avec ou sans agitation musculaire. Il apparaît une incoordination motrice avec pertes d'équilibres, voire prostration. La mydriase s'accentue avec présence de troubles de la vue et de la vision, puis apparition de phosphènes, qui s'intensifient pour devenir des lumineuses splendeurs et des hallucinations.
Il existe quatre types d'hallucinations :
Les visions obtenues les yeux fermés sont différentes de celles obtenues les yeux ouverts. Les autres sens peuvent avoir une acuité soit diminuée, soit augmentée. Dans ce dernier cas, il se manifeste parfois des synesthésies peyotliques : audition colorée, traduction en images des sensations tactiles. Pour certains, il y a une impuissance à modifier les visions, pour d'autres cela est possible. L'extérieur apporte aussi des images qui sont transformées dans les visions.
Après l'ivresse, quelques effets indésirables ont été signalés : lourdeur, langueur, céphalées, fatigue, persistance d'une hyperesthésie visuelle. Les sujets ont gardé un souvenir très fort de cette expérience.
Toutes les espèces de Lophophora ont une croissance très lente, jusqu'à 30 ans pour atteindre l'âge de la floraison en milieu naturel. Les spécimens cultivés par l'homme poussent plus rapidement, généralement de 6 à 10 ans du semis au plant adulte. Certaines personnes pour accélérer sa croissance le greffent à un autre cactus tel le San Pedro (Trichocereus pachanoi), par cette technique il est considéré que la plante atteint l'âge adulte en moins de 3 ans, certaines personnes rapportent des spécimens atteignant ce stade en un an de par l'utilisation de cette technique. Du fait de cette croissance lente et de sa cueillette intensive, le peyotl est considéré en danger d'extinction dans la nature.
Afin de produire des psychotropes, la plante doit être exposée aux ultraviolets, les plantes horticoles n'ont donc généralement aucun intérêt pour cet usage.