Un antidote est une substance ou un élément chimique pouvant guérir une personne ou un animal d'un poison ou d'une maladie (pouvant provoquer un empoisonnement, une maladie...). Le plus souvent, l'antidote consiste à neutraliser une ou plusieurs forme(s) donnée(s) d'empoisonnement.
Parfois, l'antidote pour une toxine particulière est fabriqué en injectant la toxine dans un animal à petites doses et les anticorps résultants sont extraits du sang des animaux.
Cependant, quelques toxines n'ont aucun antidote connu. Par exemple, la ricine, qui est produit du sous-produit superflu de fabrication d'huile de ricin, n'a aucun antidote et est en conséquence souvent fatal s'il entre au corps humain dans des quantités suffisantes.
Type d'empoisonnement | Antidote |
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Acetaminophen (paracétamol) | N-acétylcystéine |
Ammoniaque | acide acétique à 10 % ou vinaigre |
Anticholinergique | Sulfate de physostigmine |
Inhibiteurs des cholinestérases | Sulfate, chlorure 2-PAM d'atropine de Pralidoxime |
Benzodiazépine | Flumazénil (ANEXATE) |
Neuroleptique | Dantrolène |
Cyanure | Nitrite amylique, nitrite de sodium et thiosulfate, Hydroxocobalamine ou hydroxycobalamine (vitamine B12 A) seul ou associé au thiosulfate de sodium |
Digoxine | fragment antigen-binding d'anticorps anti-digoxine |
Éthylène glycol | Éthanol ou fomepizole |
Extrapyramidal | Chlorhydrate de diphenhydramine et mesylate de benztropine |
Fer | Mesylate de deferoxamine |
Isoniazide | Pyridoxine |
Métal lourd | Chélateurs, edetate disodique de calcium (EDTA), dimercaprol (BAL), pénicillamine et acide 2.3 dimercaptosuccinic (DMSA, succimer) |
Méthanol | Éthanol ou le fomepizole |
Méthémoglobinémie | Bleu de méthylène ou N-acétylcystéine |
Opioïde (opium, etc.) | Chlorhydrate de naloxone |
Oxyde de carbone | Oxygène |
Rayonnements ionisants | Chélateurs suivi éventuellement d'une greffe de moelle osseuse |
Thallium | Bleu de Prusse (ferrocyanure ferrique: [Fe(CN)6]3Fe4) |
Warfarine | Phytonadione de la vitamine K et plasma congelé frais |
Les intoxications aux alcaloïdes nécessite souvent une évacuation digestive ou épuration digestive (vomissements provoqués - lavage gastrique - adsorption des substances toxiques par le charbon activé - accélération du transit intestinal) associée à une surveillance cardiaque.
On peut, en plus, mettre le patient sous oxygène, sous assistance respiratoire, lui faire subir plusieurs transfusions sanguines (par exemple, dans le cas d'ingestion de substance radioactive).
Les poisons ingérés sont fréquemment traités par l'administration orale de charbon de bois activé, qui absorbe le poison. Ensuite, un lavage d'estomac est effectué (lavage à grande eau de l'étendue digestive), enlevant une grande partie de la toxine.
Les poisons qui sont injectés dans le corps (comme ceux de morsures ou des piqûres d'animaux venimeux) sont d'habitude traités par l'utilisation d'une bande de constriction ou d'un point de compression manuel (voir les gestes de premiers secours) qui limite le flux de lymphe et de sang dans le secteur touché et ralentissant ainsi la circulation du poison autour du corps: ceci n'est pas un traitement, mais permet d'attendre l'antidote, en général un sérum (anticorps se fixant sur les molécules de venin, les inactivant et permettant la phagocytose).