Philosophie pour les enfants - Définition

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Pour en savoir plus

  • film Ce n'est qu'un début, de Jean pierre Pozzi et Pierre Barougier , 97 minutes- sortie cinéma le 17 novembre 2010

Dans une école maternelle de la région parisienne, des enfants de 3/4 ans ont pratiqué des ateliers à visée philosophique pendant 2 années, Ciel de Paris productions .

Collections / éditions de philosophie pour enfants

  • coll. « Philo ado » chez Rue de L'Echiquier
  • coll. « Pourpenser »
  • coll. « Goûters Philo » chez Milan
  • coll. « Philozenfants » chez Hachette
  • coll. « Chouette ! Penser » chez Gallimard jeunesse / Giboulées
  • éditions Les Petits Platons

Bibliographie

  • Edwige Chirouter, Lire, réfléchir et débattre à l'école élémentaire : la littérature de jeunesse pour aborder des questions philosophiques, Paris, Hachette, coll. « Pédagogie pratique », 2007.
  • Marie-France Daniel, La Philosophie et les Enfants : les modèles de Lipman et Dewey, Bruxelles, De Boeck et Belin, 1997.
  • Françoise Dargent, « Les petits disciples de Socrate », Le Figaro littéraire, 19 mai 2010.
  • Mathieu Gagnon, Guide pratique pour l'animation d'une communauté de recherche philosophique, Québec, PUL, Coll. « Dialoguer », 2005.
  • François Galichet, Pratiquer la philosophie à l’école, Nathan, 2005.
  • Gilles Geneviève, La Raison puérile : philosopher avec des enfants ?, préface de Michel Onfray, Loverval, Labor, 2006.
  • Brigitte Labbé et Michel Puech, Les Goûters philo, Milan jeunesse.
  • Anne Lalanne, Faire de la philosophie à l'école élémentaire, préface de François Dagognet, Issy-les-Moulineaux, collection Pratiques et enjeux pédagogiques, ESF, 2e édition 2004.
  • Matthew Lipman, La Découverte de Harry Stottlemeier, Paris, J. Vrin, 1978.
  • Matthew Lipman, À l'école de la pensée, traduction de Nicole Decostre, Bruxelles, De Boeck Université, 1995.
  • Matthew Lipman, À l'école de la pensée, 2e édition -Enseigner une pensée holistique-, traduction de Nicole Decostre, Bruxelles, Pédagogies En Développement, De Boeck Université, 2006.
  • Jean-Charles Pettier, Apprendre à philosopher, préface de Michel Tozzi, Lyon, Éditions de la Chronique Sociale, 2004.
  • Michel Sasseville (sous la direction de), La Pratique de la philosophie avec les enfants, 3e éd., Québec, PUL, Coll. « Dialoguer », 2009.
  • Michel Sasseville et Mathieu Gagnon, Penser ensemble à l'école : des outils pour l'observation d'une communauté de recherche philosophique en action, Québec, PUL, Coll. « Dialoguer », 2007.

Liens internes

Liens externes

  • Site officiel de la méthode Lipman
  • Site de l'université de Laval et de Michel Sasseville (proposant une formation en ligne)
  • Forum international francophone portant sur la philosophie pour les enfants de l’Université de Laval
  • Site de l'Association québécoise de philosophie pour enfants de l’Université du Québec à Chicoutimi

Remises en question pédagogiques et politiques

En pédagogie de la philosophie, on considère généralement que l'enseignement de la philosophie passe nécessairement par l'étude de texte de philosophes. Ce que le professeur cherche à faire est de rendre l'accès aux textes philosophiques (parfois forts ardus) plus faciles à ses élèves. Or, dans l'approche de la philosophie pour les enfants, même s'il y a un passage par le texte (lecture partagée des romans de Lipman par exemple), ce n'est pas la même chose que d'essayer d'enseigner à lire des textes de philosophes. La question de fond est ici de savoir si pour enseigner à philosopher, il faut nécessairement enseigner une culture philosophique (grands auteurs, ouvrages majeurs, confrontations avec leurs textes et appropriations de leurs concepts) ou non.

La philosophie pour les enfants ferait donc poindre à l’horizon en France une profonde et totale reconsidération de l’enseignement de la philosophie dans le cursus scolaire, mais aussi dans l’opinion générale. La philosophie pour les enfants et sa popularité croissante reposerait la question des présupposés de l’enseignement de la philosophie : les arguments de « philosophie comme couronnement des études », ou de maturité intellectuelle nécessaire tomberaient à l’eau, entraînant avec eux un certain establishment de la philosophie.

Mais la remise en question prétendument brûlante qu’apporterait la philosophie pour les enfants ne se limiterait pas qu’à l’enseignement de la philosophie en France, elle s’étendrait à toute l’éducation en Occident et réinterrogerait (comme bien des modèles éducatifs progressistes l’auraient fait dans l’histoire) ses fondements et ses justifications. Elle représenterait une énième remise en question de poids dans la mesure où elle s’incarnerait dans une pratique aux résultats encourageants.

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