Les risques infectieux sont bien connus. Il est recommandé de s'adresser à un professionnel compétent et exerçant dans des conditions d'hygiènes irréprochables.
Psychologiquement le piercing n’est pas toujours anodin, s’il peut avoir une vertu thérapeutique pour aider à surmonter un événement personnel traumatique, le souhait d’avoir toujours davantage de piercings représente avec une très grande probabilité une recherche d’identité avortée et peut être considéré comme symptôme d’un conflit psychique qui doit alerter l’entourage s’il survient chez une personnalité fragile.
Le corps aujourd'hui est libéré et la nudité banalisée ce qui réduit la charge symbolique de la transgression et de la différence sexuelle. Le corps nu n'étant plus un objet de surprise et de découverte, le corps paré de bijoux intimes le redevient.
Le piercing génital peut dans ce cas être porteur de représentations symboliques sur la façon dont la femme perçoit sa féminité, c'est-à-dire son sentiment d'appartenance au sexe féminin.
Alors que les hommes pratiquent les modifications corporelles pour des raisons symboliques pour se singulariser et souvent pour s'identifier à des groupes, les femmes de leur côté, veulent souligner leur unicité et attribuent plus d'importance aux aspects sexuels de leurs marques corporelles.
Modern Primitives. Re/Search Publications. ISBN 0-940642-14-X
Un piercing génital joue un rôle important dans l'intrigue du célèbre roman érotique français, Histoire d'O. Au cours d'une cérémonie initiatique, l'héroïne, O, subit l'épreuve du perçage des grandes lèvres pour permettre l'insertion, au plus intime de sa féminité, d'un énorme anneau en acier inoxydable. Un autre maillon est ensuite relié à ce premier chaînon, puis par son intermédiaire on suspend à son sexe transpercé un disque de métal, orné d'un triskell niellé d’or, véritable plaque d'identité, où est inscrit le nom de son maître et bourreau, le mystérieux Sir Stephen qui n'hésite pas à la fin du roman, pour s'approprier davantage le corps d'O, et mettre à l'épreuve le courage et la docilité de sa belle esclave, à la faire marquer au fer rouge de ses initiales, profondément imprimées dans la chair de ses globes fessiers.