Le TAEK participe à l' International Project on Innovative Nuclear Reactor Technologies and Fuel Cycles de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), qui vise à développer de nouveaux réacteurs nucléaires, ainsi qu'au programme SESAME. Ankara a de plus un statut d'observateur au sein du CERN (l'Organisation européenne pour la recherche nucléaire).
Un accord de coopération dans le développement d'un programme nucléaire pacifique a été signé avec les États-Unis en juin 2008, prévoyant des transferts de technologie, de matériel, de réacteurs, et de l'aide dans le développement des applications du nucléaire dans le domaine de la médecine et de l'agriculture.
Néanmoins, le ministre de l'Energie turc, Himli Güler, a annoncé le 23 novembre 2007 un appel d'offre pour la première centrale nucléaire turque, qui prend fin le 24 septembre 2008.
La TETAS, compagnie d'électricité nationale, a effectué l'appel d'offre en mars 2008. La centrale doit être établie à Akkuyu, dans la province de Mersin, site qui avait fait l'objet d'un projet similaire en 2000, abandonné faute de financement. La centrale d'Akkuyu sera financé par le secteur privé, et devrait être raccordé au réseau électrique national vers 2013-2014. La loi n°5710, publiée le 21 novembre 2007, prévoit que la TETAS achètera toute l'électricité produite.
Le groupe français Areva s'est dit intéressé par l'appel d'offre. Un responsable commercial du groupe a accompagné Hervé Novelli, secrétaire d'Etat français chargé des entreprises et du commerce extérieur, dans sa visite, en 2008, en Turquie. Novelli a déclaré que les négociations sur le nucléaire faisaient partie de son agenda.
Cependant, seule la compagnie russe Atomstroyexport a présenté une offre le 24 septembre 2008. Treize compagnies avaient pourtant acheté le cahier des charges, dont China Nuclear Power Components, Itochu Corporation, Vinci Construction Grand Projets, Suez Tractebel et AECL (Atomic Energy Of Canada Limited). L'entreprise Zorlu Enerji a renoncé, en raison d'un cahier des charges environnemental insuffisant.
Un autre site prévu, mais controversé, est à Sinop, sur la côte de la Mer Noire.
Depuis 1989, la Turquie traite les déchets radioactifs dans le Centre d'entraînement et de recherche nucléaire de Çekmece, à Istanbul.
Le General Directorate of Mineral Research and Exploration est chargé de l'exploration de toutes les ressources minérales en Turquie, dont le thorium et l'uranium.