En décembre 2008, Hydro-Québec et les distributeurs américains Northeast Utilities et NSTAR ont déposé un projet de construction d'une nouvelle ligne à courant continu qui relierait le poste Des Cantons à un poste électrique à déterminer, au centre du New Hampshire. Il est prévu que la ligne soit construite dans l'emprise existante de la ligne HVDC qui traverse le New Hampshire, où il se connectera à un droit de passage dans le nord du New Hampshire pour traverser les Montagnes Blanches. Cette ligne de 190 miles (306 km) aurait une capacité maximale de 1200 mégawatt, soit l'équivalent de la consommation d'électricité d'un million de résidences américaines.
Le RMCC est exploité commercialement par TransÉnergie au Québec et par ISO-NE — l'exploitant de réseau indépendant des six états de la Nouvelle-Angleterre — aux États-Unis. En mode livraison, le réseau peut être alimenté au poste Radisson en mode îloté à partir des groupes turbine-alternateur de la centrale LG-2A ou en mode synchrone par le réseau principal à 735 kilovolts.
En mode normal, la capacité d'exportation du Québec vers la Nouvelle-Angleterre peut varier entre 1 200 et 2 000 mégawatts, en fonction de l'utilisation des interfaces sur les réseaux voisins de New York et de PJM (Pennsylvanie-New Jersey-Maryland).
En 2009, la quantité d'énergie transférée entre le Québec et la Nouvelle-Angleterre par le biais du RMCC a atteint 9 342 gigawattheures, comparativement 8 127 gigawattheures l'année précédente.
En décembre 2004, un pylône de la ligne a été endommagé dans les Cantons de l'Est, près de la frontière canado-américaine par des charges explosives posées à sa base. L'attentat est survenu peu avant une visite du président américain George W. Bush au Canada. Il a été revendiqué par le groupe Résistance internationaliste dans un communiqué envoyé à La Presse , au Journal de Montréal et à la station de radio CKAC. Dans son communiqué, le groupe « dénonce le " pillage " des ressources du Québec par les États-Unis. »