Rue Jeanne-d'Arc | |
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Situation | |
Coordonnées | |
Pays | France |
Région | Haute-Normandie |
Ville | Rouen, Seine-Maritime |
Tenant | Quai de la Bourse Quai du Havre Pont Jeanne d'Arc |
Aboutissant | Place Bernard-Tissot |
Morphologie | |
Type | Rue |
Histoire | |
Création | 1862 |
Anciens noms | Rue de l'Impératrice |
Monuments | Théâtre des Arts Palais de Justice Gare |
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La rue Jeanne-d'Arc est l'artère principale de la rive droite de Rouen. Elle mène du pont Jeanne d'Arc à la gare de Rouen Rive-Droite dans l'axe Nord-Sud et coupe la rue du Gros-Horloge. Elle traverse également la place Foch où se trouve le Palais de Justice et où se trouvait le monument de la Victoire de Real del Sarte déplacé cours Clemenceau.
La rue Jeanne d'Arc est desservie du nord au sud par les stations de Métro : Gare-rue Verte, Palais de Justice et Théâtre des Arts
Elle commença à être percée en 1860 et fut inaugurée en 1862 sous le nom de « rue de l'Impératrice ». Son percement entraînera la démolition des églises Saint-André-aux-Fèvres, dont le clocher (dit Tour Saint-André) a été conservé, Saint-Martin-sur-Renelle dans sa totalité, ainsi que des ultimes vestiges de l'église Saint-Jean-sur-Renelle, détruite pour l'essentiel dès le début du XIXe siècle. Toutes ces églises étaient caractéristiques du style gothique.
La partie sud de la rue a été détruite lors des bombardements de la Seconde Guerre mondiale.
On y trouve principalement :
Vestiges de l'église Saint-Vincent (démolie le 31 mai 1944).
Tour Saint-André (XVIe siècle).
Au no 22, immeuble en pierre dû à l'architecte Émile Janet (1887).
Au no 23-25, immeuble en pierre dû à l'architecte Charles Fleury (1863).
Au no 45, hôtel des Postes (1938-1950)
Au no 65, immeuble en pierre et brique (1863).
Au no 66, immeuble en pierre avec porte encadrée de cariatides dû à l'architecte A. Fourez (1866).
Au no 68, immeuble dû à l'architecte Émile Janet (1876).
Au no 89, statue de Niépce due à Arsène Letellier (vers 1866).
Intégrées dans la cour intérieure de l'immeuble no 102 se trouvent les substructions de la tour de la Pucelle où Jeanne d'Arc fut emprisonnée du 25 décembre 1430 au 30 mai 1431, ce qui explique le nom actuel de la rue. Une plaque de marbre noir, ainsi qu'une sculpture représentant l'essemble de l'ancien château au dessus de l'entrée de l'immeuble du début du XXe siècle en signalent l'emplacement. La tour fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le 13 juillet 1926.
Au no 111, immeuble du café « Le Métropole », café fréquenté par Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir.