Le Saurolophus devait être un herbivore bipède/quadrupède, s'alimentant de diverses plantes à l'aide d'un crâne qui lui aurait permis d'adopter un mouvement de broiement similaire à la mastication. Ses dents étaient constamment remplacées et conservées dans les batteries dentaires qui contenaient des centaines de dents, seulement une poignée d'entre elles étaient utilisées en même temps. Les plantes devaient être coupées par son large bec et maintenues dans la mâchoire par un organe semblable à une joue. Il pouvait s'alimenter de plantes situées jusqu'à 4 mètres de hauteur. Le S. angustirostris a du être un grand herbivore important de la Nemegt Formation, mais le S. osborni était rare dans l'Horseshoe Canyon Formation et a du être en compétition avec les autres dinosaures à bec de canard (l'Edmontosaurus et l'Hypacrosaurus).
Barnum Brown a été le premier à découvrir et décrire les restes du Saurolophus en 1911, incluant un squelette quasi complet (AMNH 5220). À présent exposé au American Museum of Natural History, ce squelette de dinosaure était le premier découvert au Canada. Il a été découvert dans les roches du Maastrichtien, le dernier étage stratigraphique du Crétacé supérieur.
Saurolophus a été décrit pour la première fois en 1912 par Barnum Brown dans l'Alberta (Canada) avec l'espèce S. osborni. Bien après, en 1952, Rozhdestvensky (en) a découvert une espèce semblable à l'autre bout du monde, en Mongolie, et l'a appelé S. angustirostris (du fait que la corne était plus allongée en comparaison de l'espèce nord-américaine). C'est là une preuve de plus qu'au Crétacé supérieur l'Asie et l'Amérique du Nord étaient reliées et qu'il y avait entre elles un échange de faune considérable. Actuellement, toutefois, quelques paléontologues insistent sur le fait que les deux espèces de Saurolophus ils appartenaient à deux genres distincts, même s'ils étaient étroitement apparentés. D'autres soutiennent que S. angustirostris et S. osborni devraient être classés dans la même espèce.