Semène - Définition

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Introduction

la Semène
La Semène dans la commune de Semène.
Caractéristiques
Longueur 45,8 km
Bassin 155 km2
Bassin collecteur la Loire
Débit moyen 1,91 m3⋅s-1 (Saint-Didier-en-Velay)
Cours
Se jette dans la Loire
Géographie
Pays traversés France  France

La Semène est une rivière de France, qui traverse les départements de la Loire et de la Haute-Loire. C'est un affluent direct de la Loire en rive droite.

Géographie

La Semène prend sa source sur les contreforts du Mont Pilat à 1 040 m d'altitude à proximité du col de la République, sur le territoire de la commune de Saint-Genest-Malifaux située dans le département de la Loire. Elle se jette dans la Loire en rive droite, dans la bourgade éponyme de Semène, sur le territoire de la commune d'Aurec-sur-Loire.

La Semène est un cours d'eau de près de 46 km de longueur.

Hydrologie

lac de barrage de Saint-Genest-Malifaux sur la Semène, en hiver

Comme la plupart des autres cours d'eau du Velay (Haute-Loire) oriental, la Semène est une rivière assez abondante, bénéficiant du climat plus humide qui règne dans la région nord-est de ce département. Son débit a été observé durant une période de 45 ans (1963-2007), à Saint-Didier-en-Velay, localité située peu avant son confluent avec la Loire. Le bassin versant de la rivière y est de 134 km2, soit plus de 85 % de la totalité de celui-ci.

Le débit moyen interannuel ou module de la rivière à Saint-Didier-en-Velay est de 1,91 m3 par seconde.

La Semène présente des fluctuations saisonnières de débit relativement modérées. La période de hautes eaux a lieu de la fin de l'automne jusqu'au printemps (de novembre à mai inclus, avec un premier maximum en décembre suivi d'une baisse en janvier-février, puis d'une hausse jusqu'au sommet le plus important en avril). Cette longue période est accompagnée d'une hausse du débit mensuel moyen à des niveaux compris entre 2,14 et 2,93 m3 par seconde. Dès le mois de juin le débit chute très rapidement pour aboutir à la période des basses eaux qui se déroule de juillet à septembre, avec une baisse du débit moyen mensuel allant jusqu'à 0,664 m3 au mois d'août, ce qui est encore bien consistant pour un cours d'eau de cette taille. Cependant les fluctuations de débit peuvent être plus importantes d'après les années et sur des périodes plus courtes.

À l'étiage le VCN3 peut chuter jusque 0,072 m³, en cas de période quinquennale sèche, soit 72 litres par seconde, ce qui peut être qualifié de sévère.

Quant aux crues, elles peuvent être importantes compte tenu de la petitesse du bassin versant. Les QIX 2 et QIX 5 ou débits calculés de crue biennale et quinquennale valent respectivement 33 et 55 m3 par seconde. Le QIX 10 ou débit calculé de crue décennale est de 70 m3 par seconde, le QIX 20 de 83 m3, tandis que le QIX 50 se monte à 100 m3 par seconde.

Le débit instantané maximal enregistré à Saint-Didier-en-Velay durant cette période, a été de 91 m3 par seconde le 2 décembre 2003, tandis que le débit journalier maximal enregistré était de 72,5 m3 par seconde le 21 septembre 1980. Si l'on compare la première de ces valeurs à l'échelle des QIX de la rivière, l'on constate que cette crue était presque d'ordre cinquantennal, et donc relativement rare et destinée à se reproduire en moyenne tous les 40 ans environ.

Au total, la Semène est une rivière abondante. La lame d'eau écoulée dans son bassin versant est de 452 millimètres annuellement, ce qui est non seulement supérieur à la moyenne française, tous bassins confondus, mais aussi nettement supérieur à la moyenne du bassin de la Loire (244 millimètres). Le débit spécifique de la rivière (ou Qsp) atteint de ce fait le chiffre assez conséquent de 14,3 litres par seconde et par kilomètre carré de bassin.

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