Au décours immédiat du choc, un ralentissement de la fréquence cardiaque (bradycardie) pouvant aller jusqu'à une pause de quelques secondes est courant, sans conséquence.
Juste après la sismothérapie, les patients peuvent souffrir de maux de tête. On prévoit parfois un antalgique systématique administré juste après la séance, pour prévenir toute céphalée. On décrit aussi des courbatures musculaires, des nausées, qui sont transitoires.
Les accidents graves sont très rares : 2 décès pour 100 000 traitements.
Les effets secondaires à long terme concernent essentiellement la mémoire, en particulier le souvenir de la période de la cure. En 2007 fut publiée une étude démontrant que les électrochocs provoquaient non seulement une perte de mémoire, mais également une baisse des capacités cognitives (apprentissage et pensée). Les troubles de mémoire régressent habituellement, mais la récupération requiert le plus souvent plusieurs mois, voire, persister au-delà.
Les ETC pourraient accroitre le taux de suicide. Le risque serait particulièrement élevé au cours de la première semaine consécutive au traitement, comparativement aux autres patients.
Il existe peu de thérapeutiques aussi efficaces que l'ECT : dans 85 à 90 % des cas de dépression (source ANAES). Cette efficacité est supérieure aux antidépresseurs, (mais le délai d'action est souvent plus bref).
La sismothérapie a démontré son efficacité également dans les cas où les patients n'ont pas répondu à un traitement par antidépresseurs bien conduit.
En ce qui concerne l'efficacité du traitement à long terme sur la dépression, celle-ci est probable mais deux situations sont possibles :
Un arrêt trop précoce des soins et/ou l'absence de thérapeutique médicamenteuse de relais peut entraîner une récidive de la symptomatologie initiale.
Plusieurs œuvres littéraires et/ou cinématographiques ont montré l’univers psychiatrique sous des angles tragiques, romancés ou caricaturaux et l’électrochoc y est souvent mis en cause. Le livre de M.J. Ward et le film qu’en a tiré Anatole Litvak, sort de ce point du lot parce que, sans décrier la pratique de l'électrochoc, l’argument du livre se porte sur le fait qu’aucune guérison durable n'est possible sans un véritable et authentique dialogue psychothérapeutique.