Ruminant, herbivore, il se nourrit de divers graminées (herbes), dans les régions chaudes de fruits, racines et plantes quelquefois même toxiques pour d'autres herbivores. Parfois il peut se passer d'eau pendant un temps considérable, pour peut que sa nourriture comprenne au moins 3 % d'eau.
Le springbok peut vivre dans des déserts chauds et arides, le Kalahari et le Namib, mais aussi dans la savane (Le Cap en Afrique du sud). Son type d'habitat classique est la steppe.
Il présente de l'arrière du dos à la base de la queue, une zone qui contient des poils blancs érectiles. Lorsqu'il est effrayé ou excité, la poche s'ouvre et laisse apparaître une crête de poils blancs, qui, associée à ses bonds, préviendra les autres springboks d'un éventuel danger.
Les springboks vivent en hardes composés de femelles et de jeunes, les mâles se regroupant entre eux, ne les rejoignant qu'au moment de la reproduction ou des migrations.
Les mâles se battent pour les femelles, le vainqueur règne sur une harde de femelles.
La gestation dure 5 mois et demi au bout desquels naît un seul, parfois deux petits. Il est possible que certaines femelles aient deux portées par an. La maturité sexuelle arrive entre 12 et 18 mois.
12 ans dans la nature, jusqu'à 20 ans en captivité.
Son principal prédateur est le guépard, le seul à pouvoir rivaliser en vitesse. Vif, agile et très rapide à la course, le springbok peut bondir à plus de 3 mètres de hauteur. Il peut faire des bonds comme sur un ressort, plusieurs fois à la suite, les quatre pattes raides tendus, la crête de poils blancs déployées et sauter en longueur jusqu'à 15 mètres.
Le guépard est très rapide, mais s'il laisse quelques mètres d'avance à cette antilope, il laisse son repas s'envoler car le springbok peut tenir plus longtemps (60 secondes), sur une plus longue distance (1 000 mètres). L'inconvénient pour le guépard c'est qu'il tient pas sa pointe de vitesse plus de 25 secondes et parcours une distance maximum de 400 mètres.
Seulement une chasse sur cinq est couronnée de succès pour le guépard.
Les springboks adultes sont trop rapides pour être la proie de prédateurs tels que les lionnes, hyènes et léopards, mais ces prédateurs peuvent s'attaquer aux animaux faibles et aux très jeunes springboks (faon) qui n'ont pas encore la vitesse de course des adultes.
Aussi, les jeunes springboks peuvent être la proie des chacals et des hyènes.
En période de sècheresse, ils se déplacent en grand troupeaux accompagnés de zèbres, de bubales et de gnous en quête de pâturages.
Autrefois, les springboks ont eu le record du plus impressionnant troupeaux, avec environ 10 millions d'animaux. Un autre troupeau de 24 km de large et de 160 km de long a été observé.
Le springbok est abondant, grâce au nombreux parcs nationaux et réserves sud africaines. Aujourd'hui, sa population est estimée à 250 000 animaux. Néanmoins il reste chassé par l'homme pour la qualité de sa viande.
Les parcs zoologiques, présentent généralement les springboks en semi-liberté, pour que les animaux conservent des comportements naturels, sauvages.
Ils se sont adaptés au climat européen et des naissances sont recensées chaque année.
En France, des springboks sont présents dans les parcs suivants :
une femelle springbok (ses cornes sont plus droites et plus fines que celle des mâles) | |||
springboks en train de se nourrir |