Une station-service est une infrastructure positionnée sur le bord d'une route ou d'une autoroute destinée à fournir du carburant aux automobilistes. Le mot station-service est à l'origine un américanisme.
Les stations-service les plus équipées offrent des services nécessaires aux véhicules automobiles : pompes à carburant, boutique d'accessoires automobiles, station de gonflage des pneumatiques, petite mécanique et dépannage.
Sur les autoroutes, les stations-service offrent des aires de stationnement et de repos, avec souvent une boutique approvisionnée en nourriture (par 8 à 8 pour BP et Carrefour pour Total) et en produits de confort pour la route. Cependant, ces tarifs sont majorés en raison de l'ouverture permanente, d'une redevance autoroutière (le cartel des concessionnaires d'autoroute oblige les pompistes à prendre à leur charge certains travaux d'aménagement et d'entretien d'autoroute), l'obligation de disposer de carburants ainsi que le raccourcissement de la durée des concessions à quinze ans (contre vingt auparavant). Suite à la fusion de Total avec Elf, l'État a cédé plusieurs concessions à Carrefour et E.Leclerc afin de réduire le quasi-monopole détenu par les compagnies pétrolières mais ces deux grands distributeurs renoncent dorénavant aux appels d'offres, jugeant ces stations peu rentables : avec la décroissance des volumes observée depuis 2005 et les changements irréversibles de consommation constatés depuis le pic des prix en 2008, la distribution de carburant a atteint un palier.
Sur l'ensemble du territoire en 2010, le nombre de stations a été divisé par 3 en 30 ans. Ce sont les 1400 indépendants (sur les 4500 stations en France) qui souffrent le plus. La grande distribution et son modèle low-cost ne représente qu'un tiers des stations mais la moitié du marché.
En 2006, les carburants disponibles en France sont essentiellement : les supercarburants sans plomb 95 et 98, le diesel, et le GPL. L'essence ordinaire a disparu dans les années 1991-1992 et le supercarburant (avec plomb) au début des années 2000.
Les "pompistes" étaient autrefois directement soumis aux vapeurs d'essence contenant des substances cancérigènes et susceptibles de causer des troubles de la vigilance. Ils ont été remplacés par des systèmes de self-service avec paiement par carte la nuit.
Les principaux problèmes environnementaux sont :
En Europe, la Commission a proposé un projet le 4 décembre 2008 visant à garantir le captage et le recyclage des vapeurs d’essence nocives dans les stations-services. Les vapeurs captées et les renvoie soit vers un réservoir de stockage souterrain aménagé sur le site de la station-service soit directement vers la pompe à essence : Le projet a été soumis au Conseil et au Parlement européen pour un examen (procédure de codécision). Le Parlement européen a voté un texte le 5 mai 2009, après accord préalable avec les Etats membres. Il doit encore être adopté par le Conseil.
Un système de la phase II de la récupération des vapeurs d’essence (ou PVR-phase II ; Petrol Vapour Recovery) sera obligatoire pour :