Il vit en moyenne une dizaine d'années.
Le tarin adulte est essentiellement granivore, surtout les graines des feuillus tels l'orme le bouleau ou l'aulne, mais il se nourrit aussi de graines de chardon ou de pissenlit. Plus exceptionnellement il se nourrit de baies et de bourgeons de résineux. Les juvéniles quant à eux sont essentiellement nourris d'insectes.
(Son alimentation étant très semblable à celle du chardonneret élégant cela les fait souvent se côtoyer)
Vers fin mars, les tarins quittent leurs retraites d'hiver, et retournent dans les aires de nidification. Le nid est généralement construit sur l'extrémité d'une branche dans la cime d'un conifère, souvent à plus de 20 mètres de hauteur. Le nid est constitué de radicelles, de crin, de plumes et de duvet finement tressés par les adultes. Une fois le nid achevé la femelle pond de 4 à 6 œufs bleu pâle tachetés de roux et d'une taille d'environ 15-19 mm x 11-13 mm, qu'elle va couver seule pendant un peu moins d'une semaine.
Lorsque les oisillons éclosent, même si la femelle a couvé seule, c'est les deux parents qui prennent en charge le nourrissage des petits, essentiellement avec des pucerons et des chenilles. Au bout de deux semaines les jeunes quittent le nid, et d'ordinaire le couple niche une seconde fois en juin.
Les tarins sont tellement discrets pendant la période de reproduction, que dans la mythologie germanique, une vieille légende disait que ces oiseaux cachaient une pierre magique dans leur nid ce qui les rendait invisibles.
Selon l'IUCN la population des tarins est estimée entre 20 et 35 millions en Europe. La population mondiale n'est pas exactement recensée, mais son déclin est proche des critères de la liste rouge de l'IUCN (déclin de 30% de la population en 10 ans), et c'est pour cette raison que l'espèce est classé en temps que statut "Préoccupation mineure".