Technicolor (entreprise française) - Définition

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2007

En 2007, Thomson est le fruit de la consolidation d'un certain nombre d'activités issues de sociétés importantes : Thomson elle-même, Technicolor, Grass Valley, DSL Alcatel, Atlinks, Thales Broadcast & Multimedia, Cirpack et Inventel.

Le Groupe Thomson est sorti des activités de l’électronique grand public : en 2005, il a cédé ses activités Téléviseurs au groupe chinois TCL, processus engagé dès 2004, et ses activités Tubes cathodiques au groupe indien Videocon. Ses activités audio/vidéo et accessoires ont été cédées en 2007.

L'activité principale de Thomson est désormais de concevoir et fabriquer les systèmes nécessaires à la création, la diffusion, et la sécurité des contenus audiovisuels des acteurs des médias et du divertissement.

En 2007, Thomson réalise environ 95 % de son chiffre d’affaires avec ses activités Média et Divertissement. Dans le cadre de ces activités, il vend des équipements, des produits, des systèmes et des services pour les métiers de l'audio-visuel. Pour renforcer ses activités, en 2006, le Groupe Thomson a racheté Thales Broadcast & Multimedia et Nextamp, une start-up spécialisée dans le tatouage numérique.

En complément des activités media et divertissement, Thomson fabrique des postes téléphoniques IP. Il les commercialise par différents canaux dont un contrat OEM avec Alcatel-Lucent.

Activités

Thomson R & D, Cesson-Sévigné

Les clients et les utilisateurs

  • Les créateurs de contenus : l'entreprise fournit notamment aux sociétés spécialisés dans la création de contenu des caméras de télévision professionnelles, des solutions de postproduction.
  • Les diffuseurs et les transporteurs de contenus : Thomson fournit par exemple aux chaînes de télévision et aux cablo-opérateurs, ainsi qu'à tous les opérateurs capables de diffuser du contenu audiovisuel, des serveurs de vidéo à la demande pour l'IPTV.
  • Les particuliers fournis par les clients de Thomson : les opérateurs peuvent fournir à leurs abonnés des décodeurs numériques fabriqués par Thomson.

Le groupe Thomson s'est engagé après un accord à densifier les équipements de la Radiodiffusion-Télévision ivoirienne (équipement, satellite, numérique, qualité d'image, …)

2008

Le groupe s'organise autour de 3 divisions opérationnelles + 2 autres segments :

  • Technicolor : 2 055 millions d'euros soit 43% du chiffre d'affaires net consolidé du groupe.
  • Thomson Grass Valley : 2 381 millions d'euros soit 49% du chiffre d'affaires net consolidé du groupe.
  • Technologie : 392 millions d'euros soit 8% du chiffre d'affaires net consolidé du groupe.
  • Fonctions centrales du groupe : 4 millions d'euros de chiffre d'affaires.
  • Autres activités : 8 millions d'euros de chiffre d'affaires.

Une gestion erratique

Le conglomérat qui fabrique aussi bien des lampes, des téléviseurs, de l'électroménager, des systèmes militaires, qui emploie alors plus de 100 000 employés, est proche de la faillite avant sa nationalisation en 1982. Le PDG Alain Gomez désengage Thomson des télécoms, de l'électroménager et autres activités trop périphériques pour racheter le fabricant de télévisions américains RCA. Les USA sont alors le premier pays de ventes de téléviseurs et TCA est détenteur d'un riche amas de brevets, mais l'état n'ayant pas recapitalisé l'entreprise, celle-ci est très endettée et compte 14 milliards de francs de dettes quand Alain Gomez est licencié en 1996. Après une recapitalisation de 1,7 milliards en 1997 et sa séparation d'avec Thomson-CSF, le duo Thierry Breton - Frank E. Dangeard rachètent des sociétés audiovisuelles professionnelles (Technicolor, Grass Valley...), mais les entités restent indépendantes et ne dégagent pas de synergies. Le groupe abandonne l'électronique grand public voyant avec raison la fin du tube cathodique, mais sans exploiter ses technologies très avancées dans les écrans plats OLED et les écrans plasma. De même, il abandonne trop vite en 1998 l'expérience du Lyra, baladeur numérique lancé trois ans avant les IPod. Le désengagement de la filière cathodique n'est pas total en raison de de la faillite du repreneur chinois. L'accumulation des difficultés depuis 2004 mène le groupe vers de fortes pertes menant le groupe au bord du gouffre.

Fin janvier 2009, Frédéric Rose annonce au Figaro sa volonté de vendre des actifs non stratégiques, comme l'activité Grass Valley, PRN consacrée aux réseaux de diffusion de publicité dans la grande distribution, Screenvision, l'activité de téléphonie résidentielle.

Fin 2009, l'activité européenne de téléphonie résidentielle est cédée sous forme d'un MBO à ATLINKS Group, soutenu par le Fonds Verdoso Industries.

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