L'enquête, menée par le NTSB, permit de confirmer que l'accident initial était dû à la destruction de la soufflante du moteur 2. En se désintégrant elle produisit un grand nombre de débris qui, sous l'effet de la force centrifuge, percutèrent violemment l'empennage de l'avion, endommageant les circuits hydrauliques au point de provoquer une fuite massive du liquide. En l'absence de pression hydraulique, il était impossible de contrôler l'avion en agissant sur les commandes de vol. Cette défaillance de la soufflante était due à une crique de fatigue dans le métal d'une des aubes et non détectée lors de la dernière inspection. L'origine de cette crique provient d'un défaut de fabrication de l'alliage composant l'aube. Ce défaut ne fut pas détecté par les méthodes utilisées par General Electric. En revanche cette crique aurait dû être détectée par les mécaniciens de maintenance. Il a en effet été prouvé qu'elle mesurait déjà 1,25 cm lors de la dernière inspection en avril 1988. Il s'agit donc d'une erreur humaine.
Le NTSB préconisa :
Le NTSB a salué l'efficacité de l'équipage et a souligné que la coopération à l'intérieur du cockpit durant la phase finale du vol était exemplaire à tous points de vue.