Suite au crash, le 30 juin 2009 au soir, des heurts ont eu lieu devant l'ambassade des Comores à Paris. Les 1er et 6 juillet 2009, des originaires des Comores ont bloqué à Roissy l'embarquement d'un vol de la compagnie Yemenia à destination de Sanaa avec escale à Marseille. Le 1er juillet 2009 à Marseille, une centaine de personnes d'origine comorienne a contraint deux agences de voyage du centre-ville qui vendent des billets de la compagnie Yemenia à fermer. Le 4 juillet 2009, au moins 10 000 personnes ont défilé à Marseille en hommage aux victimes. Le lendemain, 5 000 autres manifestaient à Paris pour demander, notamment, l'arrêt des vols de la compagnie Yemenia vers les Comores.
Une réflexion est engagée en France et en Europe sur le fait que puissent être vendus des billets pour des séjours dont une partie est assurée par des vols qui seraient interdits au départ d'un pays européen. En réponse à une question du député socialiste Daniel Goldberg le 1er juillet 2009, le Secrétaire d'État aux transports Dominique Bussereau a répondu : « Nous allons (...) nous battre avec les Européens au niveau mondial (...). L'organisation de l'aviation civile n'a pas de pouvoirs pour obliger un pays à faire telle ou telle modification [car] tous les Etats dans le monde, y compris les plus pauvres et les moins organisés, veulent garder leurs prérogatives régaliennes. C'est cette chaîne-là qui est inacceptable ». La France a demandé la création d'une liste noire mondiale des compagnies aériennes qui présentent des risques. Cependant, l'OACI a émis des réserves sur un tel projet.
Le 3 juillet, le président des Comores Ahmed Abdallah Sambi a décrété un deuil national de 30 jours en hommage aux victimes.
Yemenia a proposé le 9 juillet 2009 deux vols gratuits pour Moroni aux familles des victimes, ces vols étant effectués par une autre compagnie et ne faisant pas escale au Yémen.
Le 2 juillet 2009, le Président de la République a assisté à une cérémonie religieuse à la Mosquée de Paris. Quelques jours plus tard, le Premier Ministre se rend aux Comores.
Le 19 septembre 2009, une minute de silence et d'autres manifestations de solidarité sont organisées au début d'un match de football de l'équipe de Marseille, ville où avaient embarqué plusieurs victimes..
Le 27 juin 2010 une cérémonie est organisée à Paris en présence de 500 personnes, dont la jeune Bahia Bakari.