Zone de l?Union - Définition

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Environnement

Le site est encore en 2009 marqué par de nombreuses séquelles, mais il présente aussi quelques atouts environnementaux.

  • Le climat et l'humidité naturelle du sol y permettent une certaine résilience écologique comme en témoigne la flore spontanée et le processus de renaturation initié par l'EPF ;
  • Il a fait l'objet d'une Analyse Environnementale sur l’Urbanisme (AEU, outil créé par la Région et l'état avec l'ADEME pour aider les collectivités à mettre en place des Agenda 21 ou s'inscrire dans une démarche de ville durable) (pour 15 245 €, apportés à 70 % par l'ADEME et la Région qui ont complété l'autofinancement de 30%) ; cette étude a porté sur les choix énergétiques, l'environnement climatique, la gestion des déplacements, la gestion des déchets, l'environnement sonore, la Gestion de l’eau et la gestion des espaces et de la biodiversité.
  • ce projet a rapidement été identifié comme un futur « pôle de développement d’intérêt métropolitain » (en raison notamment de la proximité avec la frontière belge) s'inscrivant dans une stratégie de « Ville renouvelée sur elle-même » initiée par Lille Métropole Communauté Urbaine, développée par l’Agence de Développement et d’urbanisme de Lille Métropole (dite ADU). Il a ensuite été reconnu comme l’un des six futurs « Pôles d’Excellence métropolitains » où la ville de Roubaix souhaite notamment voir se développer des activités image-service et nouveaux textiles.
  • Sa superficie lui permet d'être une future vitrine de la ville durable et de jouer un rôle significatif en matière d'écologie urbaine (élément de la trame verte locale), permettant un certain remboursement de dette écologique et une contribution à la restauration qualitative et quantitative de la ressource en eau (la nappe carbonifère de Roubaix-Tourcoing localisée au nord du territoire communautaire a été dans le passé polluée et fortement surexploitée)  ;
  • La voie ferrée permettraient - moyennant quelques aménagements (génie écologique) - d'inscrire cette zone dans la trame verte communautaire en lui donnant une fonction supplémentaire de corridor biologique.
  • Le canal (achevé vers 1970) a aujourd'hui peu de fonction de corridor biologique. Il pourrait aussi, avec quelques aménagements compensant le caractère très artificiel de ses berges connecter le site avec la Trame bleue de l'agglomération et de la région (dans le cadre du SDAGE et du Sage « Marque-Deûle » par exemple, dont le Canal de Roubaix fait partie.

Les ONG associées aux projets avec les habitants, ont notamment proposé que soit restauré un corridors biologique qui pourrait enjamber le canal grâce à la voie ferrée et permettre à la faune et à la flore de circuler entre ce site et d'autres espaces verts de la trame verte communautaire, dont deux espaces en cours de renaturation ; le Parc Cassel et le parc Brondeloire, ainsi qu'avec la petites zone boisée intra-urbaine de l'ex Ferme aux Loisirs où nidifie déjà l'épervier d'Europe et un cortège d'oiseaux forestiers. Selon ces associations, la zone de l'Union pourrait devenir une vitrine de la restauration et valorisation de la biodiversité urbaine, ainsi que d'une démarche participative et éco-citoyenne.

Histoire du site

L'histoire ancienne en est mal connue, faute de traces archéologiques anciennes exploitables.

Construite sur une zone qui était encore pour partie agricole au début du 19ème siècle, la zone de l'Union est un des anciens centres industriels de la région lilloise,

Il a abrité une zone d'habitat ouvrier, un ancien parc à charbon et de nombreux bâtiments industriels utilisés pour la transformation de produits chimiques (Districhimie dernièrement, qui a laissé un site pollué et qui a pollué la nappe sous-jacente selon la DRIRE notamment par des hydrocarbures aromatiques et organo-halogénés volatils (Solvants halogénés), sur deux zones de 880 et 1820 m², avec la mention :« Site traité avec restrictions d‘usages, travaux réalisés, restrictions d’usages ou servitudes imposées (ou en cours) datée du 09/02/2000 et faisant suite au diagnostic initial »), un dépôt de produits pétroliers, une unité de fabrication de fenêtres en PVC, des ateliers de tôlerie et métallurgiques, des usines textiles, activités liées au canal et à ses écluses et à la voie ferrée qui traversent ou longent le site (voie ferrée encore en activité, avec un projet de valoriser ses abords comme corridor biologique dans le cadre de la trame verte locale).
En 1971, la CCI veut y installer un centre tertiaire (ce sera le Centre Mercure, inauguré 7 ans plus tard, en 1978).
En 1992, la zone est inscrite comme l'un des 7 « grands projets métropolitains » dans le contrat d'agglomération
En 1993, des études de la CCI suggèrent de donner au site une triple vocation (culturelle, sportive et économique). La même année, le Cabinet d'architecte Dancoine produit une étude sur la restructuration urbaine du site.
Le 16 octobre 1998 une convention signée entre la CUDL et l'EPF (établissement public foncier) permet à ce dernier d'intervenir sur le site, pour le portage foncier ou de premiers traitements ou investigation en terme de risque et pollution. L'année suivante, la CUDL acquiert se dote d'une compétence Aménagement de zones d'activité et le site est inscrit dans le programme « Ville renouvelée » de LMCU.
En l'an 2000, les acquisitions du foncier commencent avec l'achat de l'ancienne gare de marchandise et du site industriel de Districhimie. En décembre, la concertation est entamée.
En 2001 et 2002, des études de diagnostic et de programmation sont lancées.
En 2004, la dernière activité industrielle (Peignage de la Tossée) cesse, laissant d'importantes séquelles paysagères et en termes de pollution des sols, certaines de ces séquelles remontant aux destructions de la Première Guerre mondiale (Séquelles de guerre). La même année, une équipe d'urbaniste est sélectionnée pour une définition un peu plus précise du programme ; Reichen et Robert & Associés, permettant en juin le lancement d'une seconde étape de concertation. En juillet 2004, la brasserie Terken fait l'objet d'une liquidation judiciaire
En 2005, les études confiées en 2004 à une équipe pilotée par Pierre Bernard définissent 3 "lots industriels" (« Terken  », « La Tossée », « Vanoutryve ») et en juillet un pôle de compétitivité (Up-Tex) est agréé.
Au printemps 2006, les études pré-opérationnelles sont terminées, permettant le lancement de la 3ème phase de concertation (en mars), suivie (en avril) de la création officielle en avril 2006 d'une ZAC sur le site, par LMCU, suite à une troisième étape de concertation préalable et avant mise en concurrence pour désignation d'un aménageur ayant concession d’aménagement. Cette même année 2006, une troisième phase de démolition est lancée, qui se poursuivra jusqu'en 2007.
Au printemps (mars) 2007 une SEM dite « SEM Ville renouvelée » est créée, qui travaillera avec la SEM Euralille.
En 2008, la friche industrielle Vanoutryve, située de l'autre côté du canal fait l'objet de travaux de démolition et de réhabilitation (elle deviendra « La plaine Image »
En 2008, la démolition se poursuit sur le secteur de La Tossée
En 2009, l'atelier électrique ouvre sur le site et le chantier du CETI est inauguré (juillet 2009).

Une étude de pollution doit préciser les conditions du chantier et le devenir des sols pollués.

Les 80 ha du site, en légère déclivité, sont concernés par un projet élaboré en 2000, suivi de deux phases en 2004 et 2006 avec des aménagements prévus jusqu'en 2020 environ, qui donnera lieu sur la période 2009-2012 au plus gros chantier régional et l'un des plus gros chantiers urbains de France, après une série de phases de démolition et de requalification pilotées notamment par l'EPF devenu propriétaire (portage foncier) d'une partie des terrains, avec LMCU, sur financement européens (FEDER) et état notamment, sur la base d'un premier plan d'aménagement fait par les architectes Reichen et Robert (avec 127 470 m² à requalifier et 23 808 m² de démolition).

Le CETI : De 2006 à 2011, la construction et l'installation du CETI (Centre européen des textiles innovants ) vont occuper 12 500 m², pour un coût de 10 M€ (et 20 M€ de matériel), avec une inauguration prévue en 2011

Le 5 décembre 2009, les Premières assises de l'Union se sont tenues à Tourcoing.

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