Classe Upholder | |
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Histoire | |
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A servi dans : | Royal Navy
![]() Forces canadiennes |
Caractéristiques techniques | |
Type : | Sous-marin d'attaque |
Longueur : | 70,28 m |
Maître-bau : | 7,62 m |
Tirant d'eau : | 5,39 m |
Déplacement : | 2 168 t (surface), 2 455 t (plongée) |
Propulsion : | 2 diesels Paxman Valenta 16SZ, 1 moteur électrique GEC, 1 hélice |
Puissance : | 2700 - 4000 kW |
Vitesse : | 22 - 37 km/h |
Profondeur : | 200 m |
Caractéristiques militaires | |
Armement : | 6 tubes de 533 mm avec 18 US Mk.48 mod.4, 6 UGM-84D Sub Harpoon |
Rayon d'action : | 14 816 km à 14,80 km/h (Schnorchel) |
Autres caractéristiques | |
Équipage : | 48 hommes |
Les 4 sous-marins Upholder d'attaque à propulsion conventionnelle furent les derniers bateaux de cette catégorie construits pour la Royal Navy.
Mis en service entre 1986 et 1990 dans cette flotte, ils furent désarmés dès 1994 pour raison d'économie. La Royal Navy avait alors décidé d'utiliser exclusivement des sous-marins nucléaires.
Les Upholders ont néanmoins l'avantage d'être plus silencieux que les sous-marins nucléaires car leurs moteurs fonctionnent à l'électricité quand le sous-marin est en plongée. En surface, les batteries peuvent être rechargées grâce à 2 moteurs diesels.
Ces sous-marins sont plus furtifs grâce à leur taille plus réduite, mais aussi moins autonome. Un pays comme le Canada n'a cependant pas besoin d'une telle autonomie pour ses sous-marins car leurs missions ne le demandent pas, naviguant surtout près des côtes.
Le Canada les racheta pour remplacer ses sous-marins Oberon à la fin des années 1990, mais les remises à niveau posent d'énormes problèmes aux forces armées canadiennes (Voir l'article sur le sujet dans liens externes).