Le RER bruxellois est un projet de réseau ferroviaire, actuellement en cours de réalisation, destiné à offrir de nouvelles possibilités de liaisons rapides et à fréquence accrue dans un rayon de 30 kilomètres dans et autour de Bruxelles, couvrant un territoire habité par plus de deux millions de personnes.
La Région de Bruxelles-Capitale est le plus important bassin d’emploi du pays. Plus de la moitié de ces emplois sont occupés par des travailleurs en provenance des autres régions, dont une importante proportion réside dans le territoire couvert par le projet. Plusieurs centaines de milliers de véhicules individuels convergent chaque jour vers la ville, générant d’importants problèmes de mobilité, de pollution et de gaspillage d’énergie.
Le RER est l’une des réponses à ces problèmes croissants qui mènent à la saturation de l’espace public. Seuls 20% des navetteurs journaliers utilisent les transports en commun pour se rendre au travail, l’objectif est de doubler cette proportion.
Il doit aussi permettre d’améliorer les déplacement à l’intérieur de la ville, en complément aux réseaux de transports en commun existants.
L’idée de la création du réseau date du début des années 1990. Un premier projet a été publié en 1995, par un syndicat d’étude spécialement créé. La mise en service des premières lignes étaient alors planifiées à partir de l’année 2002.
La complexité institutionnelle de la Belgique a provoqué par la suite de nombreux retards et reports pour une réalisation qui nécessite l’accord et le financement de l’État fédéral et des trois Régions du pays, ainsi que la collaboration de quatre sociétés de transport en commun, la SNCB, la STIB, De Lijn et le TEC.
Certains tronçons ont suscité l’opposition de comités de riverains et d’organismes de défense de sites classés comme c’est le cas pour la mise à quatre voies de la ligne 161 entre Watermael-Boitsfort et Ottignies dans la partie qui traverse la forêt de Soignes.
Les premiers travaux n’ont finalement démarré qu’en 2005, la mise en service de l’ensemble étant programmée pour l’année 2012. Cependant un retard a été annoncé et certaines infrastructures ne seraient pas mises en service avant 2016.
La plus grande partie du réseau emprunte le tracé des lignes ferroviaires existantes. L’augmentation des fréquences et des usagers nécessite cependant d’importants travaux d’infrastructures :
En chiffres :
Les lignes prévues actuellement sont au nombre de huit :
Ces lignes seront complétées par des lignes d’autobus circulant en site propre.