Il est difficile d'évaluer l'efficacité des thérapeutiques, dans la mesure où la névrose d'angoisse est très sensible à l'effet placebo et aux soutiens psychologiques (sous toutes les formes). Il n'existe pas à proprement parler de méthodes types, les traitements pouvant être associés ou non et variés dans le temps.
Crise aiguë d'angoisse
Si la personne en parle à sa famille, à ses collègues, à son médecin, il doit avant tout être rassuré sur l'absence de danger vital. De plus, une chimiothérapie à base d'anxiolytiques mise en place par le médecin est souvent utile.
Le traitement de fond
Il vise avant tout à prévenir toute nouvelle attaque de panique et à réduire l'anxiété, l'angoisse de fond. Il est généralement basé sur deux paramètres, associés ou non :
La névrose d'angoisse est une forme de peur généralisée sans objet, la personne ne semblant pas savoir ce qui le rend anxieux (au contraire de la phobie). La névrose d'angoisse relève pour la psychiatrie d'une accumulation d'excitation endogène de nature somatique et libidinale qui finit par être convertie en tension psychique produisant l'attente anxieuse[réf. souhaitée].
La pulsion semble ne trouver aucune voie de satisfaction. La confrontation à l'impossibilité de décharges de l'excitation somatique peut entrainer une situation où le sujet n'a plus aucune solution et se retrouve face à un mur infranchissable, mur retrouvé dans la paralysie affectant le phobique dont la peur n'est pas, à l'inverse de l'angoissé, sans objet.
Le trouble anxieux généralisé (irritabilité, asthénie, insomnies, attente anxieuse) est à différencier du trouble panique (crises de panique intenses et répétées), et ce malgré des symptomatologies relativement proches.
L'étiopathogénie de l'anxiété généralisée fait état de facteurs de prédisposition, soit :
Les manifestations anxieuses et les attaques d'angoisse peuvent se déclencher chez une personne vulnérable suite à des évènements traumatiques ou vécus comme tels :
Les signes extérieurs d'une névrose d'angoisse peuvent être similaires à ceux d'autres affections.
Devant un tableau anxieux, il est important de reconnaître une affection organique qui pourrait être réelle. Au contraire, s'il s'agit d'équivalents somatiques, il convient de reconnaître l'origine des manifestations, et impose donc un examen clinique, voire paraclinique, poussé.
La névrose d'angoisse n'est pas, et ne doit pas être confondue avec :