Arabette des dames | |||||||||
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Classification classique | |||||||||
Règne | Plantae | ||||||||
Division | Magnoliophyta | ||||||||
Classe | Magnoliopsida | ||||||||
Ordre | Capparales | ||||||||
Famille | Brassicaceae | ||||||||
Genre | Arabidopsis | ||||||||
Nom binominal | |||||||||
Arabidopsis thaliana (L.) Heynh., 1842 | |||||||||
Classification phylogénétique | |||||||||
Ordre | Brassicales | ||||||||
Famille | Brassicaceae | ||||||||
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Arabidopsis thaliana est une espèce de plantes appartenant à la famille des Brassicacées. Elle est appelée Arabette des dames, Arabette de Thalius, Arabidopsis de Thalius, Arabette rameuse ou encore Fausse arabette.
Arabidopsis thaliana est une plante annuelle originaire d'Europe, d'Asie et du nord-ouest de l’Afrique.
D’une taille de 20-25 cm de hauteur, ses feuilles sont vertes ou légèrement violacées et forment une rosette à sa base. Les feuilles sont couvertes de petits poils unicellulaires (appelés trichomes). Ses fleurs blanches de 3 mm de diamètre sont disposées en corymbe, et formeront des siliques contennant en moyenne 50 graines. Le cycle complet d’Arabidopsis thaliana est d’environ 6 semaines, la tige centrale qui produit des fleurs et siliques se développe après environ trois semaines.
Cette plante est un organisme modèle pour la recherche génétique dans le monde végétal. En 2000 ce fut le premier génome végétal séquencé. Les raisons de ce choix sont nombreuses :
Des recherches sont actuellement en cours pour permettre la détection de mines anti-personnel grâce à des graines d'Arabidopsis qui, après modification génétique, changeraient de couleur en cas de culture au-dessus d'une mine, ce qui en faciliterait la détection et l'élimination.
On a montré qu'une protéine (histone H2A.Z) est impliquée chez cette plante dans la détection de faibles variations de température (quelques degrés celsius). Cette protéine modifie l’enroulement de l’ADN sur lui-même et contrôle ainsi l’accès à l’ADN de certaines molécules inhibant ou activant la transcription de plusieurs dizaines de gènes. Cet effet « bio-thermostat » semble fréquent dans la nature, car également détecté chez la levure. Ceci devrait aider à mieux comprendre certains effets (sur les gènes) des variations climatiques.