Ce nom avait été utilisé antérieurement de 1983 à 2008 par une équipe de recherche en histoire médiévale (Université Nancy 2) qui l'a depuis abandonné, l'Atelier de Recherches sur les Textes Médiévaux et leur traitement assisté.
Artem (acronyme de « art, technologie, management ») est un projet d'alliance pluridisciplinaire et interuniversitaire unissant trois grandes écoles nancéiennes afin de développer une pédagogie et des projets communs : les Beaux-Arts pour l'art, l'École des mines pour la technologie, et l'ICN Business School pour le management.
Ces trois écoles seront rassemblées sur un même campus en lieu et place de la caserne Molitor, à 15 mn en tramway de la place Stanislas . ( ). Le projet urbain, confié à l'architecte Nicolas Michelin, intègre les 3 écoles et les équipements nécessaires pour la vie étudiante, une plaine des loisirs accessible à tous avec terrains de sport, espaces de promenades, city stade..., 2 hectares d'espaces verts et vergers, ainsi que des programmes de logements à proximité car c'est tout un quartier qui vit ainsi sa reconquête urbaine.
Contrairement aux traditionnels accords entre écoles de commerce et écoles d’ingénieur, le partenariat mis en place au sein d'Artem ne se limite pas à un double-diplôme ingénieur/manager. Cette formation est bien sûr possible moyennant une année d’étude supplémentaire ; mais Artem vise aussi un métissage des cultures dès la première année de l'entrée dans les écoles. Ainsi, ingénieurs, managers et artistes partagent des cours en commun dans le but d'élargir le spectre des compétences et au-delà, de rencontrer des étudiants d’horizons très divers. D’autres enseignements seront mutualisés à l’avenir (langues, humanités, etc.).
L'ambition d'Artem n'est donc pas de former des ingénieurs dans un premier temps et des managers ensuite (ou réciproquement), mais de former en même temps des « ingénieurs-managers- innovateurs », des managers sensibilisés à l'ingénierie et à l'art, et des artistes conscients du monde technique et économique qui les entourent.
Le projet Artem a été initié dès 1999 pour répondre à plusieurs enjeux majeurs, notamment l’adaptabilité à un nouvel environnement socio-économique marqué par sa complexité : hyper-compétitif, plus immatériel, fondé sur la mobilisation des connaissances, le repérage des nouveaux usages et services. Cet environnement accentue l’importance des compétences créatives, du déploiement du design et des industries créatives. Dans un tel contexte, Artem est une initiative originale qui articule création et intégration des nouvelles techniques et perspective managériale, stratégique, économique et juridique. Un siècle après l’avènement du courant artistique de l’École de Nancy, le projet Artem, art, technologie et management, apparaît avec la promesse d’une nouvelle culture du réseau, du partenariat et du projet collaboratif.
Plus précisément, Artem se définit comme un partenariat stratégique fondé en 1999 par trois écoles :
Ouvert à des collaborations spécifiques, Artem s’ouvre à des partenaires en fonction des compétences et des sujets abordés dans une dynamique de projets. Ces projets sont particulièrement ouverts aux institutions du Grand Est et de la Grande Région européenne. Le regroupement des trois écoles sur un même site, le campus Molitor, est en cours de mise en œuvre. Ces trois écoles partageront ce campus avec d’autres entités universitaires, en particulier l’Institut Jean Lamour (IJL), un laboratoire de recherche commun à l’INPL, l’UHP et le CNRS et l’ISAM-IAE de l’Université Nancy-II. Une première structure juridique, association loi de 1901, assure le pilotage et la gouvernance d’Artem.
Elle associe autour de cet enjeu trois collectivités territoriales : la Communauté urbaine du Grand Nancy, le Conseil général de Meurthe-et-Moselle, le Conseil régional de Lorraine, les trois universités de Nancy et Artem Entreprises, réseau de 30 entreprises qui se sont mobilisées pour faire réussir Artem et rapprocher ses acteurs du monde économique.
Artem permet aux trois écoles et à leurs partenaires :
Artem dépasse les frontières traditionnelles à trois niveaux :
Artem est aussi l’élément structurant du futur campus d’excellence, au cœur du quartier nancéien de Haussonville-Blandan. Porté par le geste architectural de Nicolas Michelin (ANMA), ce campus de dix hectares sera le catalyseur des synergies entre chacun des acteurs. Il sera en soi un objet de rayonnement en raison de son architecture originale, de nombreux espaces mutualisés, de sa nature éco-citoyenne et de son ouverture sur la cité et les territoires environnants.
Ce campus d’excellence est en soi un outil qui doit favoriser le rayonnement international d’Artem en devenant un espace de convergence des intelligences.