Parmi les services Windows, il existe un service "Accès à distance au Registre" (RemoteRegistry). Il permet non seulement de lire, mais aussi de modifier la base de registre à distance. Pour des raisons de sécurité, il est prudent de mettre le paramètre "Mode de démarrage" à la valeur "Désactivé" ; les 2 autres valeurs possibles sont déconseillées : "Manuel" et "Automatique".
Ce service fait partie des services lancés via la commande "svchost.exe -k LocalService" (Processus SerViCe HOST pour le compte correspondant à utilisateur local). Il utilise le service RPC (Remote Procedure Call).
L'utilitaire syskey de Microsoft est recommandé si on veut se protéger contre une personne ayant un accès physique au local où se trouve le PC.
En 2005, cet utilitaire est toujours utile avec les dernières versions de Windows : Windows Server 2003, Windows XP (32 bits ou Itanium 64 bits). La dernière version utilise MD5 (Message Digest) pour le hachage des mots de passe.
Les 2 livres suivants expliquent quelques valeurs de clés utiles à connaître parmi la multitude de celles qui existent
Il permet de créer un point de restauration (l'équivalent d'une sauvegarde) ou de revenir à un point de restauration (l'équivalent d'une restauration). Les points de restauration sont stockés dans un répertoire "System Volume Information".
Dans l'interface graphique de Windows XP, par défaut, il est appelé "Restauration du système" et est rangé parmi les Accessoires/Outils système (Accessories/System tools) et non pas parmi les outils d'administration.
L'utilitaire en ligne de commande REGINI.EXE de Microsoft permet de modifier la base de registre en fonction d'un fichier au format INI (modifiable avec n'importe quel éditeur de texte (Notepad ou autre).
L'utilitaire REGEDIT de Microsoft peut aussi être utilisé en ligne de commande avec l'option "/s" ; dans ce cas, le fichier des modifications à effectuer doit être au format .REG.
L'utilitaire RSTRUI.EXE de Microsoft peut aussi être utilisé en ligne de commande. Si on ajoute le paramètre MAKEFIRSTRESTOREPOINT, cet outil permet aussi de créer un point de restauration.
L'utilitaire REGSVR32.EXE permet de déclarer une DLL dans la base de registre.
Regalyzer est un shareware qui est comparable à REGEDIT : il offre une interface graphique pour modifier la base de registre.
Il offre des fonctionnalités supplémentaires, notamment sur la recherche de chaînes de caractères ; exemples :
Attention : par défaut, la recherche est sensible à la casse.
Voir l'article spyware.
Il existe aussi des logiciels pour éliminer les entrées inutilisées de la base de registre :
Le logiciel "regclean" de Microsoft est a priori obsolète, il date de décembre 1997.
Autres exemples de logiciels dans ce domaine :
Exemple :
Il peut être utile de journaliser les modifications de la base de registre,
Cela peut servir par exemple pour faciliter la télédistribution de logiciels.
Exemple de logiciels :
Certains émulateurs de Windows permettent de faire des tests sur la base de registre. Exemple d'émulateur :
Par exemple, pour tester un exécutable d'origine douteuse, on le lance sur un émulateur et on peut voir quelle partie de la base de registre a été modifiée. Si l'exécutable s'avère dangereux, il suffit d'arrêter-relancer l'émulateur et tout redevient normal.