Prototypes :
Série initiale :
Seconde série (version améliorée) :
Les versions suivantes ont été réalisées par conversion d'appareils existants par la France :
Les versions suivantes ont été étudiées par la France, mais non réalisées :
Les Transall français ont été engagés dans toutes les opérations humanitaires et tous les déploiements extérieurs réalisés par la France depuis 30 ans.
Outre les caractéristiques habituelles des avions de transport de type « cargo à hélices tactique », qui sont tous dans la lignée du C-130 des années 1950, le C-160 ajoute :
Le prototype du Transall dispose de deux turbopropulseurs Rolls-Royce Tyne-20 5 665 chevaux. Ce moteur d'une masse de 975 kg pour un encombrement relativement réduit (2,76 m de long) comprend d'une part un compresseur basse pression constitué de 6 étages et d'autre part un compresseur à haute pression constitué de 9 étages, le premier étant entraîné par une turbine basse pression à 3 étages fournissant également sa puissance au réducteur de l'arbre porte-hélice. Le compresseur haute pression est quant à lui entraîné par l'unique étage de la turbine haute pression dont les aubes, creuses, sont refroidies par de l'air prélevé en sortie du compresseur haute pression. Après compression, l'air est amené dans une chambre de combustion annulaire à 9 tubes à flamme individuels munis de brûleurs Duplex. La tuyère d'échappement est munie d'une buse propulsive qui assure une poussée additionnelle de 510 kg au décollage. A noter qu'une variante très proche équipe l'appareil de patrouille maritime Breguet Atlantic.
Le principal défaut du Transall provient de sa sous-motorisation. Bien qu'ayant des moteurs déjà très puissants (5 665 chevaux chacun), il n'en possède que deux, l'amenant à un total de 11 330 ch.
En comparaison, son grand concurrent, le C-130, avait des moteurs de seulement 3 750 ch lors de la sortie de la série A en 1956. Mais il en possédait quatre, ce qui le portait à un total de 15 000 ch. En versions H et J, plus récentes, il possède des moteurs de 4 910 ch, le portant à un total de 19 640 chevaux, soit quasiment deux tiers de puissance en plus par rapport au Transall.
[réf. nécessaire]
La sous-motorisation du Transall fait que sa soute, assez volumineuse, est souvent sous-employée : si la charge transportée est dense (palettisée, véhicules blindés), la masse maximum au décollage peut être atteinte avant que la soute soit entièrement remplie, un défaut plutôt inversé chez le C-130.