Casemate des Vernes - Définition

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Construction

Les divers chantier du Secteur Fortifié d’Altkirch durèrent de 1935 pour les « gros œuvres » à 1937, mais se poursuivirent jusqu’en 1940 et ne furent jamais vraiment terminés.

C’est la STG (Section technique du génie de Mulhouse et de Belfort) qui réalisa les gros travaux du SFA, laissant le soin à la MOM (Main d'œuvre militaire) de faire les « petits bétons » d’intervalles situés souvent en points d’appuis (« PA ») ou blockhaus de moindre importance.

La Commission organisatrice des régions fortifié (CORF) a fait l’essentiel et les plus gros ouvrages des autres secteurs fortifiés, ayant complètement terminé ses ouvrages et équipé comme il se doit elle était prête a combattre de façon permanente, du moins dans les gros et moyens ouvrages.

Après sa dissolution et faute de crédit, la CORF arrêta la construction de la Ligne Maginot au début du Secteur fortifié de Mulhouse (SFM), au niveau de la forêt de la Hardt dans sa partie Alsacienne.

Nom

L’origine du nom de la casemate « des Vernes » n’a pas encore été élucidée avec certitude.

Cependant, une hypothèse parait vraisemblable se basant sur ce qu'il a été démontré pour les autres casemates du S.F.A.

  • Une explication (parmi d'autres) au nom de VERNES est qu'en bon français Verne = Aune ou Aulne, càd. un arbre. (en alsacien et allemand Erle ou Erlenbaum)
  • Il est possible que les quelques rares bosquet d'Aulnes à proximité en soit l'origine puisque il en reste quelqu'un mais est-ce suffisant pour en baptiser une casemate ?
  • Mais alors pourquoi n'a-t-on pas nommé la casemate, comme la Tapfelbaum, (casemate de la LM assez proche des Vernes qui porte le numéro 89) casemate de ou des Erlenbaum ?
  • En tous cas, ce n'était certainement pas le nom d'un militaire de la LM, ça ne s'est jamais vu, sur l'ensemble de la LM, pour une casemate STG ou CORF, encore moins pour un ouvrage.
  • Pour en avoir le cœur net, il faudrait interroger les gens du coin, les anciens de préférence, sur l'existence d'aulnes dans les parages.
  • On peu se baser sur cette hypothèse car une des casemates proche de la ville de Sierentz se nomme "Sauruntz" qui est le nom du ruisseau qui est au pied de la casemate.
  • Deux autres casemates proche de Sierentz portent les nom de casemates de la vois ferrées (Nord et Sud) car elle sont de part et d'autre du chemin de fer qui relie Bâle (Suisse) à Mulhouse. (France)

NOTE : pour de petites constructions (abri, blockhaus) édifiées par la MOM, leur attribuer le nom d'un gradé local méritant (ou de sa chérie !...) a effectivement existé.

Restauration

Avancement de la restauration : état en 2009
Au fond à droite, encore enfouie sous la végétation : la casemate no 88, également en cours de restauration

Laissée à l'abandon pendant plusieurs années après le retrait de l'armée vers 1950, elle a été pillée du peu de matériel qui s'y trouvait encore et saccagée pour finir par servir de dépotoir.

Elle a été murée trois fois, ayant été inondée au préalable par la boue issue du ruissellement des eaux depuis les champs des alentours sur une hauteur de plus de 1,5 mètres par endroits dans l'étage inférieur.

La végétation très dense ayant poussé au fil des ans, elle était vouée à un oubli définitif si rien n'était entrepris pour y palier.

Elle est aujourd’hui en cours de restauration par une équipe de quatre bénévoles permanents avec l’aimable autorisation de la commune de Magstatt-le-Bas ; les travaux ont débuté en juillet 2007.

La façade a été complétement nettoyé au jet d'eau haute pression, toute la végétation arborée a été supprimée, seul les plus beaux spécimens ont été conservés pour donner dans le futur un aspect naturel au site.

La casemate no 88 de Stetten (située à moins de 150 mètres de la casemate des Vernes), également complètement enfouie sous la végétation (comme la casemate des Vernes avant juillet 2007), est depuis fin 2009 en cours de déboisement par des particuliers.

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