Cathédrale Notre-Dame de l'Assomption | |||
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Nom local | Iglesia de Nuestra Señora de la Asunción | ||
Latitude Longitude | |||
Pays | Argentine | ||
Région | Province de Córdoba | ||
Ville | Córdoba | ||
Culte | Catholique | ||
Type | Cathédrale | ||
Rattaché à | Archidiocèse de Córdoba | ||
Début de la construction | 1580 | ||
Fin des travaux | 1787 | ||
Architecte(s) | Gian Battista Primoli | ||
Style(s) dominant(s) | Architecture baroque | ||
Localisation | |||
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La Cathédrale de Córdoba est l'église mère de la ville argentine de Córdoba. Elle est le siège d'un archevêché catholique.
La cathédrale se trouve dans le noyau historique de la ville, qui correspond pratiquement à l'heure actuelle (2006) au centre géographique de la ville.
La cathédrale est surmontée d'un dôme. C'est un dôme imposant par son élévation et par l'audace de sa conception et de sa réalisation. Il est flanqué de quatre petites tourelles octogonales (qui structurellement ont une fonction de renforcement du dôme). Du côté extérieur, de bas en haut, on aperçoit des paires de colonnes au niveau du tambour qui se terminent par une corniche, d'où grimpent le long de la courbe du dôme, de grandes palmes elles-mêmes couronnées de pinacles pyramidaux.
Entre les colonnes du tambour de la coupole s'ouvrent de grandes fenêtres dotées de formes curvilignes.
Le dôme est couvert de nervures qui courent jusqu'au sommet. Ce dernier est couronné d'une gracieuse lanterne. Celle-ci est une petite tour ornée de pilastres, de pinacles et de fenêtres. La lanterne est elle-même surmontée d'une petite coupole bulbiforme qui culmine par une girouette représentant le calice et la croix.
Les tours principales de la façade possèdent des carillons, et la tour située à l'angle sud-est est pourvue d'une grande horloge. Sur les coins des tours sont sculptés des personnages prêts à utiliser des trompettes et vêtus de tenues indigènes.
Son édification proprement dite débuta en 1580 sous le nom — qu'elle porte toujours — de Iglesia de Nuestra Señora de la Asunción.
Après de longs tâtonnements, les travaux reçurent une forte impulsion grâce aux architectes jésuites. L'un d'entre eux, Gian Battista Primoli (ou Juan Bautista Prímoli), auteur du plan principal de l'œuvre (croix latine de type basilical), suivit le modèle de l'église jésuitique Il Gesù à Rome. En 1606 la cathédrale fut officiellement consacrée.
Postérieurement le franciscain Fray Vicente Muñoz dessina et dirigea la construction de la magnifique grande coupole. Durant les deux premiers siècles de son édification, beaucoup d'Indiens aborigènes venus des estancias jésuitiques travaillèrent et embellirent l'œuvre. Certains d'entre eux étaient d'extraordinaires artisans et laissèrent leurs marques dans de nombreux détails baroques de cette cathédrale.
La façade fut dessinée et achevée par Andrea Blanqui (Andrés Blanqui) en 1729.
Le 25 mai 1758, l'édification était pratiquement terminée, avec les nefs, le narthex, la grande coupole, les transepts et le grand portique de type néoclassique précédé d'un large escalier et fermé par un artistique portail de fer forgé, travail très fin de ferronnerie dans lequel on peut observer les silhouettes de saint Pierre et de saint Paul. Les deux grandes tours ne furent achevées qu'en 1787.
En 1901, fut ajoutée la statue du Christ Rédempteur au sommet de la façade. La statue avait été réalisée en France.
Entre 1900 et 1914, le peintre et architecte argentin de La Rioja établi à Córdoba Emilio Caraffa, fit quelques retouches (presqu'uniquement des réfections italianisantes), et parmi elles des fresques et les deux vitraux principaux de la voûte : le premier représente la Résurrection du Christ, le second le Sacré Cœur.