![]() Détail du portail | Relief de St-Pierre (côté droit du portail) | ![]() Détail d'un vitrail du chœur réalisé en 2002 par Robert Morris |
![]() Localisation | Linteau, signé Bernard Trévius (PM34001494) | ||
![]() Dalle funéraire d' Antoine Subjet (PM34001499) | Sarcophage 6° siècle (PM34001501) |
La cathédrale a été construite il y 8 siècles comme une véritable forteresse. Ainsi, les murs dépassent couramment les deux mètres d'épaisseurs.
Deux tours encadrant la façade occidentale seront ajoutées au XIIIe siècle : la tour Saint Jean, actuellement détruite, et la Tour de l’Évêque, dont il ne reste que des lambeaux de façades ruinées.
Sur la façade de la cathédrale, diverses scènes bibliques sont représentées, comme une vision de l'Apocalypse. Le tympan figure le Christ en majesté assis sur un trône et entouré d'un âne, d'un aigle, d'un lion et d'un boeuf.
À l'intérieur, la nef est constituée d'une voûte basse en plein-cintre, qui est surmontée par la tribune des chanoines accessible par un escalier construit dans l'épaisseur du mur, à l'étage où une pierre tombale dédiée à l'évêque Jean de Montlaur sert de table d'autel. Au-delà des deux premières travées, s'élève une haute voûte sobre caractéristique des constructions romanes, de 10 mètres de large pour près de 20 mètres de hauteur.
Son sol est tapissé de tombes, pour la plupart anonymes. Quatre gisants d'évêques en marbre blanc sont remarquables.
Flanquées de part et d'autre du transept figurent deux chapelles, composées d'une grande voûte sur croisée d'ogives :
L’abside est caractéristique du style roman primitif, elle est éclairée par trois fenêtres avec des colonnettes.
À l'intérieur, le mur méridional conserve des fragments de pierres tombales de l'époque romaine : ensemble de bas-reliefs et d'épitaphes fixés retrouvés par Fabrice Fabrège lorsqu'il rénovait le dallage de la cathédrale : ils proviennent du cloître, du cimetière ou ont été apportés comme éléments décoratifs, notamment pour les pièces de l'époque antique.