Le cercle de Goseck, se trouve en Saxe-Anhalt (land de Saxe-Anhalt), en Allemagne. Découverte aérienne d’août 2003, c’est un énorme cercle tumulaire de 75 m de diamètre, reposant dans une plaine emblavée.
Selon la NASA, il fait partie des cinq observatoires les plus anciens qui sont :
Mais tout aussi ancien est l'observatoire de Externsteine en Saxe (Allemagne).
Il comprend une série de trois cercles concentriques de terre et d’épieux de bois (sans doute à l’époque renforcés d’épineux) avec chacun 3 ouvertures qui coïncident avec les levers et couchers du soleil aux solstices d’hiver et d’été.
L’existence d’un quatrième cercle extérieur, qui aurait disparu au fil des âges, est fortement discutée.
Le Pr. Wolfhard Schlosser de l’Université de la Ruhr à Bochum, astronome spécialisé en astro-archéologie, est depuis à l’œuvre pour reconstituer un temple du Soleil érigé par une civilisation européenne chevauchant les âge de la pierre et âge du bronze final. Daté de 4 800 avant l’ère chrétienne, il serait donc légèrement antérieur aux sites similaires retrouvés en Mésopotamie ou en Haute-Égypte (Nabta Playa).
Wolfhard Schlosser pense que le remarquable agencement du site indique que l’on se trouve, en fait, devant l’un des premiers exemples d’observatoire astronomique ; astronomique certes mais surtout utilisé à des fins astrologiques et agricoles. Pour Schlosser, l’un des trois portails, le sud, marquait le lever et le coucher héliaque aux solstices d’hiver et d’été. Il permettait aux prêtres mais aussi aux premiers agriculteurs européens de déterminer avec précision le calendrier de leurs travaux mais également de se protéger des diverses agressions inhérentes à cette époque (bêtes sauvages, tribus hostiles, …).
Toujours selon Schlosser, « Goseck n'est pas simplement une 'construction calendaire', mais, plutôt, et clairement une construction sacrée ». Dans sa démonstration, Schlosser établit avec adresse que le site a été construit pour l’observation des phénomènes astronomiques tels que les mouvements des astres les plus proches (lune et soleil, étoiles et planètes), mais aussi pour suivre le déroulement du temps. Ces cycles célestes furent importants pour l’accomplissement des rites mais aussi pour les semailles et les moissons de cette toute première organisation humaine digne d’être nommée civilisation.
Corroborant ceci, le Pr Francois Bertemes de l'Université de Halle-Wittenberg indique qu’il est assez habituel que de tels observatoires astronomiques aient été également des lieux de culte et les centres de la vie sociale.
En fait, toutes les activités sacrées, profanes, scientifiques étaient si fortement imbriquées que séparer les unes des autres relève quasiment de l’artifice. On peut cependant mettre en exergue :