Chapelle de Pritz - Définition

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Famille

Après la famille qui en prit le nom dont étaient : Geoffroy, Roger, Rorgon, XIIIe siècle ; Macé, 1319 ; on connaît comme sieurs de ce fief : Jean de la Perrière, sieur de Chambourg, 1394 ; Guillaume Hay, acquéreur, 25 janvier 1395, 1419 ; Pierre Hay ; Anne Hay, veuve de Lancelot Frézeau, 1465, et dans la suite le seigneur de Parneau. Le comte de Laval avait aussi acquis une part de fief avant 1444.

Une courtillerie de Priz, comprenant hébergement, vignes, prés, bois, terres labourables, tenues de Juhès de Mathefelon, vendue le 30 novembre 1398 par Guillaume de Launay, chevalier, demeurant à Meslay, à Gilette Huberde, veuve de Jean Hatry, fut donnée à Guillemine Hatry au couvent de Patience sur qui il y eut vente nationale le 29 mars 1791 pour 15 911 livres.

Fief

Près de Priz, était en 1640, 1670, la chapelle du Petit-Calvaire.

Le fief de Priz n'était pas un fief volant mais aussi un domaine. Il comprenait la closerie de Priz et d'autres dépendances et relevait de Puisiers en Ruillé-Froidfont, dont la féodalité s'étendait aussi sur les paroisses de la Trinité de Laval, Grenoux, Saint-Berthevin, Changé, Bonchamp, Parné

Les aveux suivants feront mieux comprendre cette anomalie. Le 8 janvier 1463 (v.s.) Jean des Rues, fils et héritier de Guillaume des Rues, se présente à Froidfond où devait résider Thomas de Lorme, seigneur des fiefs de puisiers, pour lui faire hommage de son lieu et appartenances de Priz. Demoiselle Bertranne Velard répond que son dit sieur est en la guerre, au service du roy nstre sire.. À Ruillé-en-Anjou, il reçoit semblable réponse. Après l'acquisition des fiefs de la Quanterie et des Puisiers, par Jeanne Auvré, dame de Marboué, c'est à elle que Jean des Rues vient faire hommage de son petit domaine, qui comprenait : un sixième de l'étrage de Priz, un quartier de vigne, le tout touchant les terres du seigneur d'Aligné, le chemin de Priz à Changé, et le cimetière de Priz. Il y avait justice, foncière et domanière, à charge du dîner dont il a été parlé ailleurs, en ajoutant que le vassal avait droit aux restes du repas. Jean des Rues rendit encore semblable hommage à René de Feschal, par son fief de Plusiers et de la Quanterie, au mois de janvier 1499 (v. s.) et nomma ses codétenteurs : Jean Rousseau, Macé Potier, Jean Bodin, qui tenaient de lui.

Bibliographie

  • Cartulaire de la Couture ;
  • Isidore Boullier, Recherches sur la Trinité, ch. I., II. ;
  • Commission historique de la Mayenne, t. II, p. 73 ;
  • Bulletin historique de la Mayenne, t. II, p. 187 ;
  • Bulletin de l'industrie, t. II, p. 88 ;
  • Mémorial de la Mayenne, t. III, p. 114 ;
  • Archives de l'hôpital de Saint-Julien ;
  • Bibliothèque de l'École des chartes, t. LV, p. 57-59, 332 ;
  • Cabinet Louis-Julien Morin de la Beauluère, Recherches, t. XI ;
  • Mémoires de Charles Maucourt de Bourjolly.
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