Château de Carbonat | |||
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Période ou style | Classique | ||
Type | Logis seigneurial | ||
Début construction | XIVe siècle | ||
Fin construction | XXe siècle | ||
Propriétaire initial | Géraud de Pouzols | ||
Destination initiale | Habitat seigneurial | ||
Destination actuelle | Maison de plaisance | ||
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Latitude Longitude | |||
Pays | France | ||
Région historique | Haute-Auvergne | ||
Région | Auvergne | ||
Département | Cantal | ||
Commune française | Arpajon-sur-Cère | ||
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Le Château de Carbonat est situé à Arpajon-sur-Cère dans le Cantal. Tombé progressivement à l'état de ruines, il a été considérablement restauré au début du XXe siècle.
Il possède des jardins en terrasses à la française et un parc remarquable.
Anciennement attesté, il servait autrefois à protéger l'entrée Nord-est du bassin d'Aurillac.
L'édifice, reconstruit sur les ruines de l'ancien château au XXe siècle, est orienté plein sud. Deux cheminées monumentales, décorées d'ornementations, sont situées de part et d'autres du bâtiment. De nos jours, seules trois tours d'une quinzaine de mètres de hauteur permettent de le qualifier de château.
La château, délabré, a subi des modifications aux alentours de 1905, sous l'influence de la Belle époque. Les pierres avaient été cachées par du crépi et la majeure partie des fenêtres d'origines avaient été murées.
De nouveau travaux furent entrepris par la famille Chastres, à partir de 1950. Le parc à l'abandon a été totalement réaménagé en "jardins en terrasses à la française". Les travaux intérieurs et extérieurs se sont alors étalés sur plus de 15 ans. Les fenêtres ont été réouvertes et certaines vitres remplacées par des vitraux. C'est également à cette époque que la délimitation du terrain fut effectuée, avec la construction d'un mur et d'un portail a l'entrée du parc.
La quasi-totalité des pierres employées pour les bâtiments et les murets provient d'une carrière proche, au Puy de Vaurs.
Ancienne cheminée |
Les parcs du château, d'une superficie de 15 000 m², sont essentiellement plantés de conifères, dont certains culminent à plus de 30 mètres de haut.
Des buis taillées en cônes, des haies, des statues et des vasques composent une grande partie de l'extérieur.
Les dépendances comptent une serre, un pigeonnier, une forge et un verger. Les jardins abritent également la plus vieille piscine du département, creusée en 1962.