Le château de Gœulzin est un vestige d’un important verrou fortifié aux confins de trois grands comtés, la Flandre, l’Artois et le Hainaut, plusieurs fois détruit lors de combats et en dernier lieu pendant la Grande Guerre. Sa reconstruction en château de plaisance à l’orée du XVIIe siècle et les aménagements du XVIIIe siècle avec la tour glacière-colombier (déjà protégée au titre des monuments historiques) et ses grands pignons sont le signe d’un mélange des influences française et flamande. Les très substantiels vestiges de ces diverses périodes de construction propose un exemple intéressant de mariage entre construction médiévale traditionnelle et préceptes de l’architecture nouvelle. Leur ampleur et leur intérêt historique et artistique sont des arguments suffisants pour une protection au titre des monuments historiques. Les ruines du château ont été inscrites aux Monuments Historiques le 3 août 2007.
Le château en ruine laisse apparaître ses murs extérieurs ainsi que ses trois tours et la façade principale à pas de moineaux.
La propriété actuelle regroupe 3,5 hectares sur les 25 hectares historiques du château, dont le bois de chasse de deux hectares et la plus grande partie de l'Étang de Gœulzin. Le manoir de l'ancien pavillon de chasse est devenu l'habitation principale, elle comprend un bâtiment en rez-de-chaussée avec un étage, avec tour centrale, à sa droite pignon à Wembergues et cheminée, à sa gauche terrasse.