Couvent des Carmes de Caen - Définition

Source: Wikipédia sous licence CC-BY-SA 3.0.
La liste des auteurs de cet article est disponible ici.

Mobilier

Au XVIe siècle, l'historien M. de Bras nous renseigne à propos d'un contre autel et d'un tableau présents dans cette église, dans les termes suivants:

Annonciation du retable des Carmes
J'ai été en la plus grand part des plus fameuses villes de ce royaume mais je n'ai vu aucun plus beau et plus singulier contre autel que celui des Carmes de cette ville qui était à petits personnages es levez peints et dorés de fin or battu où les mystères de l'Incarnation, Nativité, Passion, Résurrection, Ascension Mission du sainct Esprit et le dernier jugement étaient représentées voire de tant exquis artifice qu'il etait réputé entre les plus suroptueux et invitait ceux qui le contemplaient en grande dévotion.
.

Dans la même église des Carmes un Trespassement de Notre Dame placé au-devant du pupitre et eslevé à grands personnages de la Vierge Marie et des douze Apostres selon le naturel et si bien représentez qu ils sembloyenl déplorer le trespas de ceste Vierge mère.

Au XVIIe siècle, un maître-autel a été monté dans l'église. Après la Révolution, il a été remonté dans le transept sud de l'église Saint-Jean de Caen. Cette œuvre du XVIIe siècle, endommagée en 1944, a été classée au titre d'objet le 2 décembre 1975. Des statues sont posées de chaque côté de l'élévation du retable : à gauche, saint Joseph et à droite sainte Thérèse d'Ávila. Au centre, on trouve une statue de taille plus réduite représentant sainte Catherine. Le centre du retable est orné par une toile représentant l'Annonciation. Cette toile ne semble pas avoir été conçue pour ce retable. Alors que l'ensemble date de la fin du XVIIe siècle, il semble que le tableau soit antérieur à 1620.

Architecture

La tour des Carmes en 1832

Deux nefs composaient l'église de ces religieux. La nef la plus petite était couverte d'une voûte en pierre ; l'intersection entre les arceaux aux arêtes prismatiques était ornée de clef.

La voûte de la nef principale était en bois. La voûte en berceau reposait sur des lambris sur laquelle on avait représenté l'histoire de la vie de Jésus.

La voûte de l'église des Carmes à Caen par exemple est encore décorée de grandes scènes qui représentent la vie de Jésus Christ et qui ont été exécutées par un peintre de l'école de Restout sinon par un membre de cette famille d'artistes. J'indique ici ces peintures ignorées parce qu'elles s'effacent tous les jours les curieuses nefs de l'église des Carmes étant aujourd'hui transformées en magasin.
.

Ces panneaux ont en fait été peints par le frère Lucas La Haye (ou Delahaye), premier maître de Robert Tournières, qui se serait fortement inspiré de la Mise au tombeau du Christ du Titien et du Portement de Croix d'Eustache Le Sueur.

Au milieu du XIXe siècle, les murs étaient encore couverts d'un semis de fleur de lys et de monogrammes réalisé à la peinture à l'eau grâce à des pochoirs.

Au nord de l'église, s'ouvrait un portail en saillie sur la façade. Il formait une sorte de loggia aménagée entre deux contreforts et ornée d'une balustrade percée d'orifice en quatre-feuilles.

Page générée en 0.086 seconde(s) - site hébergé chez Contabo
Ce site fait l'objet d'une déclaration à la CNIL sous le numéro de dossier 1037632
A propos - Informations légales
Version anglaise | Version allemande | Version espagnole | Version portugaise