Peu d'études semblent avoir porté sur les impacts écosystémiques globaux, mais l'IARC notait en 1998 que :
Selon l'ATSDR, ingérer de la nourriture ou de l'eau potable contaminée avec de hauts taux de créosote de goudron de houille peut provoquer une brûlure dans la bouche et la gorge et les douleurs d'estomac.
L'Agence américaine United States Environmental Protection Agency a reconnu la créosote de goudron de houille comme cancérigène probables pour l'homme, sur la base sur les deux études (sur l'homme et l'animal). Pour l'organisme fédéral américain OSHA (Occupational Safety and Health Administration), l'exposition admissible dans l'air ne doit pas dépasser 0,2 milligrammes de créosote de goudron de houille par m3 d'air (0,2 mg/m3) en milieu de travail au cours d'une journée de 8 heures, et l'EPA (Environmental Protection Agency) exige que lui soit signalé tout déversements ou rejet accidentel dans l'environnement d'une livre (0,454 kg) et plus de créosote.
Chez les enfants : Il n'y a pas de voie spécifique d'exposition des enfants à créosote, mais leurs peau et leurs muqueuses sont plus sensibles aux passages percutané de produits de type Hydrocarbures. On suppose qu'ils subissent les mêmes effets que l'adulte sur la santé, mais on ignore si les enfants y sont plus susceptibles que l'adulte.
Chez l'adulte en milieu professionnel : Selon les chiffres d'une étude rendue en 2005 ayant porté sur la mortalité de 2179 employés de 11 usines des États-Unis ayant traité du bois par de la créosote, il n'y a pas de preuves fiables d'augmentation du risque de décès par cancer ou maladies non malignes chez ces travailleurs. Dans ce panel, certains travailleurs ont été concernés des années 1940 à 1950 par la créosote. Le période d'observation de l'étude portait sur 1979 à 2001. La durée moyenne de l'emploi était de 12,5 ans. Un tiers des sujets d'étude ont été employés pendant plus de 15 ans.
Largement utilisée lors du traitement de la tuberculose , la créosote entre encore aujourd'hui dans la composition de certains médicaments bronchiques ou dentaires .