Les cristaux de glace contenu dans les nuages ou le IC ont des propriétés de diffraction similaire à tout cristal. La lumière du Soleil ou de la Lune passant à travers ceux-ci est décomposée selon ses composantes et on peut voir des halos. Dans le cas des cirrus, le halos est vu lorsque le nuage est entre l'observateur et la source de lumière. Dans le cas du IC, on peut le voir de la même façon ou par réfraction à 180 degrés, c'est-à-dire avec la source de lumière dans le dos de l'observateur.
Les cristaux de glace qui formeront des flocons de neige prennent différentes formes qui varient en fonction de la température, mais aussi du degré d'humidité :
Dans le cas de la précipitation arctique, il s'agit de colonnes ou de plaques hexagonales car leur formation est lente due au faible contenu en eau.
En 2008, la station météorologique canadienne, embarquée sur l'atterrisseur Phoenix, a détecté de la neige dans son étude du climat martien. L'équipe scientifique qui a analysé les résultats explique que la vapeur d'eau est projetée en altitude pendant la journée pour former, dans la basse atmosphère, des nuages de cristaux de glace. Au cours de la nuit, l'eau précipite dans l'atmosphère pour se transformer en neige. On a comparé ce processus à celui de la formation du poudrin de glace observé dans l'Arctique.