Daniel Libeskind | |
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Présentation | |
Nom de naissance | Daniel Libeskind |
Naissance | 1946 Łódź, Pologne |
Mouvement(s) | Déconstructivisme |
Formation | Bronx High School of Science |
Œuvre | |
Agence | Studio Daniel Libeskind |
Réalisations | Musée juif de Berlin Imperial War Museum North |
Projets | Reconstruction du World Trade Center, New York. |
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Daniel Libeskind (né en 1946 à Łódź, Pologne) est un architecte américain (il a été naturalisé en 1965). Ses parents étaient des Juifs polonais, survivants de l'Holocauste. Après avoir étudié la musique en Israël, Libeskind part aux États-Unis où il étudie à la Bronx High School of Science jusqu'en 1965 puis s'intéresse de plus près à l'architecture à la Cooper Union School de New York. Il complète ses études d'architecture par deux années passées à l'Université d'Essex (Royaume-Uni).
En 1985, Libeskind gagne le premier prix Leone di Petra à la Biennale de Venise. En 1988, il participe à l'exposition d'architectes déconstructivistes à New York au Museum of Modern Art. Puis, de 1989 à 1998, il s'occupe de la réalisation du Musée juif de Berlin. Ce musée n'est pas seulement un local mais lui-même un élément de l'exposition. Son architecture très particulière répond au but de l'existence du musée. Libeskind, par exemple, tracera notamment dans le bâtiment ce qu'il appellera la ligne du vide, composée de six vides traversant le musée sur toute sa hauteur, afin de symboliser l'absence dans l'histoire allemande (représentée par le Blitz) des personnes disparues pendant la Shoah. Ce bâtiment est chargé de symbolisme.
Daniel Libeskind fonde sa propre société : le Studio Daniel Libeskind basée à Berlin. Il enseigne depuis 1994 à l'Université de Los Angeles (Californie) mais a enseigné aussi dans d'autres universités à travers le monde entier. Il s'occupe de différents projets dont certains encore en rapport avec le judaïsme et la Shoah (musée juif de San Francisco, centre de la Shoah à Manchester).
Daniel Libeskind a été retenu pour la reconstruction du World Trade Center à New York. Son projet veut à la fois rappeler la tragédie du 11 septembre mais aussi donner espoir. Le souvenir et le devoir de mémoire seront symbolisés par la préservation de « Ground Zero » en sous-sol (les Memory Foundations) tandis que l'espoir en l'avenir sera représenté par une tour en flèche (Freedom Tower) qui devrait atteindre plus de 541 mètres de hauteur (ce serait alors la plus haute tour habitée au monde). Autre point remarquable et hautement symbolique du projet : tous les ans, le 11 septembre, le site sera éclairé par le soleil sans aucune ombre de 8h46 (premier crash) à 10h28 (effondrement de la deuxième tour).