Dryade à huit pétales | |||||||||
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Classification de Cronquist | |||||||||
Règne | Plantae | ||||||||
Sous-règne | Tracheobionta | ||||||||
Division | Magnoliophyta | ||||||||
Classe | Magnoliopsida | ||||||||
Sous-classe | Rosidae | ||||||||
Ordre | Rosales | ||||||||
Famille | Rosaceae | ||||||||
Genre | Dryas | ||||||||
Nom binominal | |||||||||
Dryas octopetala L., 1753 | |||||||||
Classification APG II | |||||||||
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Clade | Angiospermes | ||||||||
Clade | Dicotylédones vraies | ||||||||
Clade | Rosidées | ||||||||
Clade | Fabidées | ||||||||
Ordre | Rosales | ||||||||
Famille | Rosaceae | ||||||||
Sous-famille | Rosoideae | ||||||||
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La dryade à huit pétales est une plante dicotylédone, vivace, à racine pivotante, hermaphrodite ; sous-arbrisseau nain et rampant se propageant facilement sur les substrats caillouteux de montagne ou plaine.
Appelée aussi : Dryade octopétale, Thé des Alpes, Chênette, Thé suisse.
Dans la mythologie grecque les dryades sont les nymphes des chênes en particulier, et des arbres en général. D'où l'une de ses appellations de "chênette".
Les feuilles, pétiolées, oblongues, dentelées en créneaux et légèrement coriaces sont d'un beau vert brillant sur leur face supérieure et argentées et cotonneuses sur la face inférieure. Elles sont alternes.
Les fleurs longuement pédiculées peuvent atteindre 3 cm de diamètre. Elles sont blanches avec de nombreuses étamines. La corolle comporte huit pétales, d'où son nom vernaculaire francophone.
Floraison : de juin à août.
Elle sert à confectionner une tisane d'où ses noms de thé des Alpes ou thé suisse.
Débris rocheux et pâturages pierreux des montagnes des Pyrénées, Alpes, Jura, Apennins et de l'Europe centrale. Entre 1100 et 2500 m d'altitude. En plein soleil, sur terrain calcaire. Pelouses basophiles arctico-alpines climaciques. Dans les pentes abruptes, elle consolide les éboulis.
Cette fleur a donné son nom à deux périodes géologiques récentes ;
Les analyses de pollens dans les tourbières anciennes ont montré que la dryade à huit pétales était l'une des premières plantes à fleur à recoloniser les éboulis et substrats libérés par les glaciers après la dernière glaciation.