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École maternelle en France |
École maternelle en France • Enseignement primaire en France • |
Toute petite section • Petite section • Moyenne section • Grande section • |
École élémentaire en France |
École élémentaire en France • |
CP • CE1 • CE2 • CM1 • CM2 • |
Collège en France |
Collège en France • Diplôme national du brevet • |
6e • 5e • 4e • 3e • |
Lycée en France |
Lycée en France • Baccalauréat • CAP • BEP • |
2de • 1re • Terminale |
Baccalauréat technologique Séries : ST2S • STI • STG • STL • STAV • Hôtellerie • TMD • |
Baccalauréat professionnel |
Enseignement supérieur |
Études supérieures |
L'école élémentaire est l'école qui accueille les enfants à partir de six ans, âge auquel commence l'instruction obligatoire en France. Cependant, l'école élémentaire représente pour beaucoup d'entre eux la suite de la maternelle, avec laquelle elle forme l'école dite primaire.
L'École publique est gratuite et laïque. Elle a obligation d'accueillir les enfants habitant dans la zone qui lui est attribuée par la carte scolaire, qu'ils soient de nationalité française ou pas. Elle accueille aussi des enfants dont le handicap a été reconnu par la MDPH situés hors carte scolaire, lorsqu'ils ne trouvent pas de structure d'accueil dans l'école la plus proche, école dite de rattachement (c'est le cas principalement pour les élèves accueillis en CLIS).
Un secteur privé coexiste avec l'enseignement public.
L'objectif principal de l'école élémentaire est d'enseigner aux enfants les savoirs fondamentaux : l'apprentissage de la lecture (lire), de l'écriture (écrire) et du calcul (compter) est bien sûr prioritaire. Les activités d'éveil (activités artistiques et ludiques) y restent importantes, surtout dans les premières classes.
L'importance des différents enseignements varie progressivement selon les cycles, qui sont eux-mêmes subdivisés en années et qui sont les suivants :
NB : Le cycle II première année est effectué durant la deuxième partie de la Grande Section (GS) de l'école maternelle qui, dans la règlementation de l'Éducation nationale, appartient à la fois au cycle I (avec la petite section et la moyenne section de l'école maternelle) et au cycle II.
L'enseignement est généralement dispensé par un (ou une) professeur des écoles polyvalent (statut remplaçant progressivement celui d'instituteur). Celui-ci est chargé d'organiser l'enseignement des différentes matières en respectant notamment leur répartition horaire moyenne prévue dans les programmes :
Juridiquement, comme les écoles maternelles, les écoles élémentaires ne sont pas des établissements publics autonomes. Elles n'ont pas de budget de fonctionnement comme les établissements publics locaux d'enseignement (EPLE), collèges et lycées. Les personnels enseignants dépendent de l'Éducation nationale. Ainsi le maire n'a aucune autorité sur les enseignants.
Du point de vue hiérarchique, les enseignants français ne dépendent pas du directeur qui est statutairement un enseignant et dont les compétences, orientées spécifiquement vers le fonctionnement de l'école, n'ont pas d'incidence individuelle, notamment au plan pédagogique, même s'il est un élément de la chaîne hiérarchique (le courrier est adressé à la hiérarchie sous son couvert). Si les enseignants des écoles ne dépendent pas de ce primus inter pares qu'est le directeur, ils relèvent de l'autorité d'un inspecteur de circonscription (Inspecteur de l'Éducation nationale ou IEN). Mutatis mutandis, l'IEN cumule les responsabilités qui, dans le second degré (collèges et lycées) sont assumées, d'une part, par le chef d'établissement et, d'autre part, par les inspecteurs pédagogiques régionaux.
En revanche, la commune a la responsabilité des bâtiments, et finance les dépenses matérielles. Sauf en Alsace-Moselle (statut local), il existe une caisse des écoles, établissement public autonome dont le président est un élu municipal (loi du 28 mars 1882). Il existe aussi des coopératives d'école. Les directeurs sont souvent, mais pas nécessairement, présidents de la coopérative de l'école à laquelle cotisent parfois les parents - de façon volontaire et sans obligation - et la mairie et qui avec un budget limité permet de financer des projets comme les classes de découverte. Les coopératives scolaires, dont le fonctionnement est encadré par des règles très strictes, sont supervisées par l'office central de la coopération à l'école.
Mais les coopératives scolaires, par définition, sont des associations indépendantes à vocation éducative. Elles ont interdiction de verser des salaires. En l'absence de statut d'établissement, il a fallu, lors de la création des aide-éducateurs (AE), que la puissance publique imagine une astuce juridique : les AE, relevant du code du travail et non du statut général de la fonction publique, étaient employés par un EPLE collège-employeur et mis à disposition des écoles sous l'autorité du directeur d'école. Le même dispositif a été étendu à d'autres types d'emplois similaires, créés notamment pour favoriser l'insertion des élèves handicapés : assistants d'éducation, emplois vie scolaire, contrats d'avenir...