| Élevage canin |
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L'élevage canin est l'ensemble des opérations visant à reproduire des animaux de l'espèce Canis lupus familiaris au profit de l'activité humaine. L'élevage n'est pratiqué qu'avec des chiens de race, vendus comme animaux de compagnie ou de reproduction chez d'autres éleveurs.
En France, un particulier est considéré comme éleveur, à partir du moment où il fait naître et vend deux portées par an.
Les éleveurs travaillent conjointement avec des associations qui édictent des standards. Un éleveur tend à ce que ses chiens se rapprochent le plus possible du standard de la race qu'il élève. Suivant que le chien sera plus ou moins bien typé, il est vendu soit pour la compagnie uniquement et ne peut pas être reproduit (sujet avec des défauts de couleurs, des tâches placées à des endroits inappropriés, etc.), soit comme reproducteur ou chien d'exposition. Ce sont là des chiens tout à fait conformes.
L'éleveur fait également tous les tests médicaux nécessaires à la garantie de la santé des chiens et pour éviter ainsi qu'une maladie génétique se propage parmi les sujets de la race.
Le dossier de déclaration ou de demande d'autorisation déposé aux services vétérinaires doit être conforme aux normes légales destinées à la protection des animaux et de l'environnement.
Le respect de quelques notions simples sur la conception et la conduite de l'élevage canin permet de rester en conformité avec la loi sur les installations classées et d'éviter ainsi les plaintes de voisinage notamment relatives au bruit.
Les nuisances de voisinage relèvent en premier lieu de la compétence de la municipalité (arrêté municipal de lutte contre les troubles du voisinage autorisé par le Code des communes) et de la Direction des services vétérinaires (DSV) s'il s'agit d'une installation classée (plus de 50 chiens sevrés).
En ce qui concerne l'installation d'un chenil, la loi fixe les normes minimales :
L'hygiène du chenil est également réglementée par la loi, notamment en ce qui concerne l'obligation de disposer d'une infirmerie séparée interdite au public (ou, dans le cas contraire, de faire hospitaliser les animaux malades chez le vétérinaire).
L'arrêté du 25 octobre 1982 précise quant à lui les conditions minimales de confort à respecter pour l'élevage, la garde et la détention des animaux domestiques. Il s'applique à tous les détenteurs d'animaux de compagnie, le non-respect de ces exigences étant désormais assimilable à de mauvais traitements. Il rappelle notamment que tout propriétaire et, a fortiori, tout éleveur, est tenu de fournir à ses chiens alimentation, abreuvement et soins de santé compatibles avec leur bien-être et les impératifs biologiques de leur espèce.
Il précise les conditions d'hébergement :
Les chenils détenant des animaux destinés aux laboratoires font l'objet d'une réglementation particulière et plus rigoureuse concernant les systèmes de ventilation et de surveillance ainsi que le personnel et sa formation (arrêté du 19 avril 1988).
L'ensemble de cette législation a le mérite de fixer des normes minimales pour l'élevage canin et pourrait, si elle était appliquée, aboutir à la disparition des élevages clandestins. Malheureusement, tous ces textes se référent à la notion de bien-être animal qui reste malgré tout très subjective et ne font aucun cas des impératifs biologiques propres à chaque race de chien.