Les exigences strictes de l'espèce en termes de température et d'humidité lui imposent de fréquentes et parfois longues périodes d'inactivité lorsque le climat est trop sec, trop chaud ou trop froid. C'est donc, comme beaucoup d'escargots et de limaces, une espèce surtout nocturne. Il n'est actif dans la journée que par temps de pluie ou de crachin et lorsque la température est clémente. Pour les mêmes raisons, son cycle annuel comporte deux longues périodes d'inactivité : pendant l'hiver, et généralement en été. L'hibernation stricte ne semble toutefois concerner que les jeunes individus, et l'estivation n'est observée pour une partie de la population que lors des années de canicule ou de forte sécheresse. Dès qu'il pleut, ils sont capables de sortir de leur léthargie et de devenir très actifs.
Entre deux périodes d'activité, l'escargot de Quimper s'abrite sous les branchages jonchant la litière des forêts, parmi les mousses au pied des arbres, sous des souches ou des rochers, dans des cavités du sol, c'est-à-dire dans des emplacements où règne une température plus douce et une hygrométrie plus élevée qu'en surface (humidité relative : 70 à 100 %). Lors des longues phases de repos hivernal et estival, il se retire plus profondément sous terre, souvent à la faveur des galeries creusées dans le sol par les micromammifères (mulots, campagnols, taupes). Il devient alors très difficile à trouver.
Les données sur son alimentation sont assez contradictoires.
Il est le plus souvent qualifié d'herbivore, sans qu'il soit possible de savoir sur quelles observations se base cette assertion. Il est possible qu'elle repose surtout sur une extrapolation à partir du régime alimentaire des escargots les plus familiers. Il a aussi été considéré comme coprophage, mais l'étude la plus détaillée sur sa biologie le donne comme consommateur de feuilles mortes et de champignons se développant sur les bois morts.
Les données les plus récentes et les mieux documentées sur la question indiquent en définitive qu'il s'agit d'une espèce à tendance plutôt saprotrophe, s'alimentant surtout à partir de matériel végétal mort (feuilles, bois en cours de décomposition), mais qu'il est également attiré par la chair animale. Ces constats concordent avec l'observation occasionnelle de rassemblements d'Elona sur des cadavres de petits animaux forestiers.
Comme les autres pulmonés, escargots et limaces, l'escargot de Quimper est hermaphrodite. La maturité sexuelle est atteinte à l'âge de deux ans environ.
Les accouplements ont lieu aux demi-saisons et les pontes, généralement souterraines, sont déposées dans de minuscules galeries naturelles du sol. Il y a en Bretagne deux périodes annuelles de reproduction, les éclosions se produisant au printemps (avril-mai) puis à l'automne (septembre-octobre).
Lorsqu'ils sont pour la première fois observés en surface, sans doute peu de temps après leur éclosion, les escargots de Quimper nouveau-nés sont déjà pourvus d'une coquille ; celle-ci est alors velue et mesure environ 5,5 mm de diamètre.