Gazole | |||
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Général | |||
No CAS | |||
No EINECS | |||
Apparence | liquide incolore à jaune | ||
Propriétés physiques | |||
T° ébullition | 170 à 390 °C | ||
Solubilité | pratiquement insoluble dans l'eau | ||
Masse volumique | 820 à 860 kg·m-3 à 15 °C | ||
T° d’auto-inflammation | 220 °C | ||
Point d’éclair | > 55 °C ISO 2719 (contient de l'essence en hiver, donc le point d'éclair est plus bas.) | ||
Limites d’explosivité dans l’air | inférieure : 0,6 %vol supérieure : 6,5 %vol | ||
Pression de vapeur saturante | 1 mbar à 20 °C | ||
Viscosité dynamique | 32,6 SUS - 40,1 SUS (à 37,7 °C) | ||
Précautions | |||
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Phrases R : 40, | |||
Phrases S : (2), 36/37, | |||
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Attention | |||
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Le gazole (terme recommandé en France par la DGLFLF), ou gas-oil, ou encore gasoil, ou diesel (terme recommandé par l'Office québécois de la langue française), est le nom d'un carburant pour moteur Diesel. Physiquement, c'est un fioul léger et, réglementairement, un carburant (norme fiscale) issu du raffinage du pétrole.
Il est utilisé comme carburant dans les moteurs Diesel.
Les publicitaires français utilisent souvent par extension le mot « diesel » d'usage incorrect en France ; ce terme désignant en fait le nom du moteur inventé par Rudolf Diesel pour lequel les normes actuelles et le fisc français imposent comme carburant routier le gazole (attention, en changement). Les mots dérivés, déposés ou non, tel « dieselplus » sont en revanche d'un usage acceptable, à défaut d'être tout à fait corrects.
En Suisse, en Belgique et au Canada ce carburant est vendu sous le nom de diesel.
Au Canada, le carburant pour moteur diesel est séparé en deux catégories :
Durant plusieurs décennies, le gazole canadien était aussi défini par sa teneur en molécules sulfurées; on parlait alors d'ordinaire, de faible teneur en soufre et de très faible teneur en soufre. Le soufre permet de limiter l'accumulation de particules en suspension à l'arrivée dans le pot d'échappement. Néanmoins, dans la foulée des pressions environnementales, le gouvernement canadien restreint la vente de carburant à ceux à très faible teneur en soufre depuis septembre 2006. Effectivement, le soufre s'oxyde dans la chambre de combustion pour faire place au dioxyde de soufre, produit participant au brouillard urbain et à l'acidification des pluies. Les teneurs maximales en soufre ont considérablement baissé. En France, elle a été divisée par cinquante en quinze ans, passant de cinq cent milligrammes par kilogramme en 1996 à trois cent cinquante en 2000 puis à cinquante en 2008 et enfin à 10 milligrammes par kilogramme en 2009.