| Ifrita de Kowald | |||||||||
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| Classification (COI) | |||||||||
| Règne | Animalia | ||||||||
| Embranchement | Chordata | ||||||||
| Sous-embr. | Vertebrata | ||||||||
| Classe | Aves | ||||||||
| Ordre | Passeriformes | ||||||||
| Famille | Incertae sedis | ||||||||
| Genre | |||||||||
| Ifrita Rothschild, 1898 | |||||||||
| Nom binominal | |||||||||
| Ifrita kowaldi (De Vis, 1890) | |||||||||
| Statut de conservation IUCN : | |||||||||
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L’Ifrita de Kowald (Ifrita kowaldi) est une espèce de petit oiseau insectivore endémique aux forêts tropicales de la Nouvelle-Guinée. Il mesure jusqu'à 16,5 cm de long et il a le plumage brun avec une couronne bleue et noire. Le mâle a une raie blanche derrière l'œil, mais chez la femelle la raie est jaune. Il grimpe le long du tronc des arbres à la recherche des insectes.
L’Ifrita de Kowald est l’unique espèce du genre Ifrita, lequel était placé dans la famille des Cinclosomatidae, puis des Corvidae. Sa taxinomie est à ce jour indéterminée.
Ce passereau insolite appartient à l’un des deux seuls genres d'oiseaux contenant des espèces vénéneuses, l’autre est le genre Pitohui, qui vient aussi de la Nouvelle-Guinée.
L’Ifrita de Kowald sécrète dans sa peau et ses plumes un poison appelé batrachotoxine qui provoque un engourdissement et des picotements sur les personnes qui le touchent.
Selon Avibase