Dans la théorie des ensembles, l'intersection de deux ensembles A et B est l'ensemble qui contient tous les éléments qui appartiennent à la fois à A et à B, et seulement ceux-là.
L'intersection de A et B est notée A∩B.
L'intersection de deux ensembles quelconques existe toujours. Si les ensembles A et B n'ont aucun élément en commun, on dit que leur intersection est vide ; on écrit : A ∩ B = .
Si tous les éléments de A sont éléments de B (si A est inclus dans B), alors A ∩ B = A .
En algèbre booléenne, l'intersection est associée à l'opérateur logique et
: si A est l'ensemble des éléments de E possédant la propriété P (ou satisfaisant la condition P ) et B l'ensemble des éléments de E possédant la propriété Q (ou satisfaisant la condition Q ), alors A ∩ B est l'ensemble des éléments de E possédant la propriété Pet
Q (ou satisfaisant à la fois la condition P et la condition Q ).
Exemple 1: si E est l'ensemble des entiers naturels inférieurs à 10, A l'ensemble des éléments de E impairs, et B l'ensemble des éléments de E premiers, alors A ∩ B est l'ensemble des éléments de E impairs et premiers :
Exemple 2: l'intersection de l'ensemble des rectangles (quadrilatères ayant leurs quatre angles droits) et de l'ensemble des losanges (quadrilatères ayant leurs quatre côtés égaux) est l'ensemble des carrés (quadrilatères ayant leurs quatre angles droits et leurs quatre côtés égaux).
En géométrie analytique, l'intersection de deux objets est défini par le système d'équations formé par la réunion des équations associées à chaque objet.
En dimension 2, l'intersection de deux droites est définie par un système de deux équations à 2 inconnues, qui a, en général, une solution unique, sauf si son déterminant est nul, auquel cas il en a soit zéro soit une infinité : on retrouve les trois cas de la géométrie.
En dimension 3, l'intersection de trois plans est définie par un système de trois équations à 3 inconnues, qui a, en général, une solution unique, sauf si son déterminant est nul.