Dans la symbolique orientale, le jade était une pierre relative à l'empereur, symbole d'un pouvoir absolu. L'empereur se devait d'arborer un sceptre de jade (Ruyi) lors des grandes cérémonies. Les cinq rangs de princes recevaient chacun une tablette de jade d'un type particulier.
Chaque année, les princes se rendaient en audience devant l’empereur et rendaient leurs tablettes qui étaient alors comparées avec les formes-modèles conservées au palais. Si tout était conforme les tablettes leur étaient restituées. Le simple fait que l’empereur ne désire pas rendre une tablette signifiait la destitution du prince. Les envoyés de l’empereur et les ambassadeurs possédaient, quant à eux, des demi-tablettes coupées dans la longueur et qui se devaient de parfaitement correspondre à la partie complémentaire qui avait été confiée au correspondant. Posséder un jade, en Chine, est donc, en quelque sorte, pouvoir prétendre à une dignité impériale.
Par ailleurs, on plaçait dans la bouche des défunts une cigale en jade, symbole de la vie éternelle et de la résurrection dans l'au delà. Les 9 orifices du corps bouchés par de l'or et de la pierre de jade étaient aussi censés le protéger de la putréfaction. En Orient, le jade est également assimilé à la semence du dragon.
Les noces de jade symbolisent les 26 ans de mariage dans le folklore français. Dans l'antiquité et jusqu'au moyen age, le jade était censé protéger des maladie rénales.